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Les négociations "en cours" entre Athènes et le British Museum pour le retour des marbres du Parthénon en Grèce "ne sont pas faciles", a admis lundi le porte-parole du gouvernement grec, Yiannis Oikonomou.
"Nous avons parcouru un long chemin, on a fait des pas (en avant) et les efforts continuent. Les négociations ne sont pas faciles", a-t-il affirmé lors d'un point de presse, sans livrer de détails concrets sur leur teneur.
Les médias grecs sont en émoi depuis la publication la semaine dernière dans la presse britannique d'informations selon lesquelles le célèbre musée de Londres finaliserait un accord avec les autorités grecques pour permettre le retour à Athènes des frises antiques.
Selon le Telegraph, le retour en Grèce de ces trésors s'effectuerait dans le cadre d'un "échange culturel", qui permettrait de contourner une loi britannique empêchant le musée londonien de démanteler sa collection.
Suite à ces informations, un porte-parole du British Museum a indiqué à l'AFP que le musée cherchait "un nouveau partenariat" avec Athènes. "Alors que nous entrons dans une nouvelle année, des discussions sont en cours", a-t-il ajouté.
Athènes réclame depuis des décennies le retour des frises du Parthénon, soutenant qu'elles ont été l'objet d'un "pillage" alors que le pays était sous occupation ottomane. Mais Londres affirme que les sculptures ont été "acquises légalement" en 1802 par le diplomate britannique Lord Elgin, qui les a revendues au British Museum.
"L'objectif est leur retour définitif", a insisté M. Oikonomou, car la Grèce "ne reconnaît ni la possession ni la propriété (des frises) au British Museum".
Or l'accord négocié serait, selon les sources citées par le Telegraph, un accord de prêt pour que les oeuvres retournent en Grèce rapidement. Mais ce "geste" ne mettrait pas fin à la querelle, Athènes entendant bien continuer à exiger une restitution totale.