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Après Haley, les autres républicains susceptibles de défier Trump d'ici 2024

En annonçant cette semaine sa candidature à l'élection présidentielle américaine, l'ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley est devenue la première républicaine notable à défier Donald Trump.

Des gouverneurs populaires, des sénateurs influents, d'anciens membres de son administration, y compris son ancien vice-président: plusieurs figures du parti républicain pourraient également défier Donald Trump dans la course à la Maison Blanche.

Voici les autres rivaux potentiels du milliardaire dont aucun ne s'est, pour l'instant, officiellement lancé dans la course:

- Ron DeSantis -

A seulement 44 ans, la candidature du gouverneur de Floride, étoile montante de la droite dure est l'une des plus attendues dans les rangs républicains.

En 2018, il avait été élu de justesse à la tête de cet Etat du sud des Etats-Unis après avoir été soutenu par Donald Trump, dont il partage les idées mais pas les outrances.

Depuis, il a pris ses distances et gagné en popularité en gardant la Floride ouverte pendant la pandémie tout en multipliant les coups d'éclats ultra-conservateurs sur l'éducation ou l'immigration.

"Pour moi, le combat ne fait que commencer", a-t-il déclaré début novembre après avoir largement été réélu à la tête de son Etat, alimentant les spéculations. Une annonce formelle n'est toutefois pas attendue avant l'été.

Ancien officier de marine judiciaire, marié et père de trois enfants, ce catholique incarne l'autorité et la famille traditionnelle, des valeurs chères à son camp.

Les sondages donnent toujours une avance confortable à Donald Trump mais l'écart se resserre entre les deux hommes.

- Mike Pence -

Après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence a changé de ton après l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Ce chrétien évangélique de 63 ans, farouche opposant à l'avortement, semble désormais déterminé à se lancer contre l'ancien président.

L'ex-animateur de radio sillonne ainsi le pays, multipliant les prises de paroles dans des Etats susceptibles de faire la différence lors des primaires républicaines.

- Tim Scott -

Le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott, 57 ans, rêve lui ouvertement d'être le premier président républicain noir. Après sa réélection en novembre -- avec 26 points d'avance sur son rival --, il a évoqué son grand-père qui avait voté pour Barack Obama. "J'aurais aimé qu'il vive assez longtemps pour voir un autre président de couleur et qu'il s'agisse, cette fois, d'un républicain!"

Il devra d'abord défier Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud, qui espère devenir la première présidente des Etats-Unis.

Dans un parti ayant dérivé à droite, où les hommes blancs dominent, les chances de ces potentiels candidats semblent limitées. Mais le sénateur entame lui aussi jeudi une tournée dans des Etats stratégiques.

- Mike Pompeo et les autres -

L'ancien chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo -- sous l'administration Trump -- fait également partie de ceux à qui l'on prête des ambitions présidentielles.

L'homme de 59 ans vient de sortir un livre intitulé "Never Give an Inch" et a pris ses distances avec son ancien patron.

Les noms des gouverneurs du Maryland Larry Hogan et du New Hampshire Chris Sununu, ainsi que celui de l'ex-gouverneur du New Jersey Chris Christie circulent aussi. Ces modérés, populaires auprès des indépendants, sont des détracteurs affichés de Donald Trump.

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