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La Bourse de Tokyo a de nouveau souffert mardi, comme celle de Hong Kong, du climat mondial d'aversion au risque né de la faillite de la banque californienne SVB, qui a provoqué une onde de choc sur les marchés.
L'indice vedette Nikkei a perdu 2,19%, à 27.222,04 points, et l'indice élargi Topix a lâché 2,67%, à 1.947,54 points. A Hong Kong, l'indice Hang Seng reculait de 1,9% vers 06H20 GMT.
Les marchés européens, et dans une moindre mesure Wall Street, avaient pâti lundi de l'appréhension liée au choc bancaire provoqué par l'effondrement de la Silicon Valley Bank, malgré les efforts des responsables américains et européens pour rassurer quant au risque de contagion mondiale de cette faillite.
Le ministre japonais des Finances, Shunichi Suzuki, a estimé mardi devant la presse que le risque d'une contagion du système bancaire japonais était faible, ce qui n'a pas empêché une nouvelle débâcle boursière des valeurs bancaires nippones.
Les grandes banques japonaises ont de nouveau fait les frais des turbulences dans le secteur bancaire américain. Mitsubishi UFJ Financial Group a dégringolé de 8,58% à 823 yens, Sumitomo Mitsui Financial Group de 7,56% à 5.240 yens et Mizuho de 7,13% à 1.867 yens. Le géant japonais SoftBank Group a lui encore dévissé de 4,07% à 5.040 yens.
Le yen baissait par rapport au dollar, qui valait 133,54 yens vers 6H20 GMT (8h20, heure de Bruxelles) contre 133,21 yens lundi à 21H00 GMT.
La monnaie japonaise s'appréciait légèrement au contraire face à l'euro, qui se négociait pour 142,82 yens contre 142,95 yens la veille. L'euro valait 1,0698 dollar contre 1,0731 dollar lundi.
Sur le marché du pétrole, le baril de WTI américain perdait 0,94% à 74,10 dollars vers 6H15 GMT (8H15, heure belge) et celui de Brent de la mer du Nord 0,84% à 80,07 dollars.