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Les manifestants tenus à l'écart de la visite de Macron à Vendôme

Un important dispositif de sécurité a été mis en place mardi en milieu de journée au centre de Vendôme (Loir-et-Cher) où des manifestants ont prévu d'accueillir Emmanuel Macron par une "casserolade", ont constaté des journalistes de l'AFP.

Le quartier était bouclé en milieu de matinée et une barrière de policiers a été établie à une cinquantaine de mètres de la maison de santé que doit visiter le chef de l'Etat à partir de 13h30.

Quelques centaines de manifestants munis pour certains de casseroles, boîtes de conserve et autres objets métalliques, ont longé la voie ferrée pour pouvoir s'approcher de la maison de santé, voisine de la gare, et accueillir le président par une "casserolade", selon un correspondant de l'AFP.

Peu avant 13h, ils se trouvaient à quelques centaines de mètres de la maison de santé, de l'autre côté de la voie ferrée, et ont commencé leur concert de casseroles.

Bruno Vivien, retraité de la métallurgie, est venu avec son petit clairon. "C'est pour réveiller notre président, pour qu'il arrête de se foutre de nous", a-t-il témoigné auprès d'un correspondant de l'AFP.

Dans un communiqué lundi, la CGT du Loir-et-Cher a annoncé son intention de "préparer" au président Macron "un accueil sonore pour lui rappeler que nous sommes toujours opposés à sa réforme des retraites".

La préfecture du Loir-et-Cher a publié un arrêté mettant en place un périmètre de protection et prévoyant notamment l'interdiction des rassemblements revendicatifs ainsi que "l'interdiction des dispositifs sonores amplificateurs de son".

Un groupe électrogène a été apporté par camion. Le courant avait été coupé dans l'école où le président s'était rendu jeudi dans l'Hérault.

Les riverains n'ont plus la possibilité de sortir de chez eux en voiture. Les patients se rendant au centre de santé doivent laisser leur véhicule sur un parking et justifier d'un rendez-vous, selon une journaliste de l'AFP.

Le chef de l'Etat, accompagné du ministre de la Santé François Braun, doit visiter la maison de santé pluridisciplinaire universitaire (MSPU) de la ville.

Il échangera avec le personnel soignant sur "les problématiques d’accès aux soins, d'attractivité de la profession et de formation", a précisé l'Elysée, dans un contexte de désertification médicale croissante sur le territoire.

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