Partager:
Le comité de concertation a, sans surprise, abouti jeudi à un maintien global des règles déjà valables actuellement. Invité du RTL INFO 19h, le Premier ministre Alexander De Croo est revenu sur la situation sanitaire. Il s'est également expliqué sur la marche arrière qui avait dû être faite à l'issue du dernier comité de concertation.
Pour rappel, les autorités avaient décidé d'imposer de nouvelles mesures sanitaires dans le secteur culturel. Salles de théâtre et cinémas avaient dû fermer leurs portes. Après un recours au Conseil d'Etat, ils avaient finalement obtenu gain de cause.
"Lors du comité de concertation, on avait pris des mesures avec beaucoup de prudence. La décision qui avait été prise ne concernait pas spécialement la culture mais toutes les activités en intérieur. Quand je regarde la flambée des contaminations, je pense que c'est une bonne chose de garder beaucoup de prudence. Aujourd'hui, on est dans un Etat de droit. Le Conseil d'Etat a pris une décision et a cassé les mesures que nous avions prises. Je m'incline. C'est la décision du Conseil d'Etat, on n'avait pas le choix", s'est justifié le Premier ministre.
L'annonce de ces nouvelles mesures avait entraîné la tenue de manifestations. "Je comprends l'émotion. Ça fait un an et demi que l'on prend des mesures dont on sait qu'elles vont toucher la vie des gens. Mais face à l'incertitude, je préfère être prudent", a poursuivi Alexander De Croo. Avant d'ajouter: "On ne peut pas me reprocher d'avoir été prudent dans une période d'incertitude. Je comprends la déception dans le monde culturel mais de l'autre côté, dans nos hôpitaux, on a chaque jour des gens qui donnent le maximum d'eux-mêmes depuis près de deux ans. Il faut qu'on essaie au maximum de préserver nos systèmes de santé, garder nos écoles rouvertes".
Le but désormais est de pouvoir apporter des perspectives à l'ensemble de la population. Le futur "baromètre", ou "plan de gestion de crise par étapes", projet qui pose déjà question parmi les acteurs de la culture, devra être "affiné" et "élaboré" par le commissariat corona.