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La 43e chambre de la cour d'appel de Bruxelles a déclaré dans un arrêt, rendu lundi, qu'il n'est pas nécessaire de soumettre Jacques Boël à un nouveau test ADN, rapporte Het Laatste Nieuws lundi après-midi. L'agence Belga a pu obtenir confirmation de cette information de source sure. Pour rappel, Delphine Boël a introduit une action en désaveu de paternité de Jacques Boël, en vue de faire reconnaître le roi Albert II comme son "vrai" père. Jacques Boël s'était déjà soumis à un test ADN en 2013, qui avait conclu qu'il n'est effectivement pas le père biologique de Delphine Boël.
Il faudra attendre une prochaine audience
La cour d'appel de Bruxelles a estimé que le test ADN effectué hors procédure judiciaire par Jacques Boël suffisait amplement et qu'il n'était donc pas nécessaire de faire procéder à un nouveau test le concernant. Quant au roi Albert II, la cour a estimé, pour des raisons techniques et juridiques, qu'il était trop tôt pour décider de le soumettre ou non à un tel test génétique. Il faudra attendre une prochaine audience, fixée le 20 septembre prochain, pour, avant toute autre démarche, consacrer juridiquement la fin de la filiation entre Jacques Boël et Delphine Boël, a appris l'agence Belga à bonne source.
En avril dernier, la cour d'appel de Bruxelles avait entendu toutes les parties et avait annoncé qu'elle déterminerait en juin s'il y a lieu ou non de procéder à des tests ADN sur Jacques Boël et sur Albert II, avant d'aborder les débats au fond.Les conseils de Delphine Boël avaient demandé qu'on y procède, de manière à prouver que Jacques Boël n'est pas le père biologique de leur cliente et que le roi Albert II l'est.