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La deuxième vague de coronavirus pèse sur le bonheur des Belges, ressort-il samedi de l'Enquête nationale sur le bonheur menée par la compagnie d'assurance-vie NN et l'Université de Gand (UGent). Alors que différents facteurs liés au bien-être tels que la joie de vivre, la tranquillité d'esprit et le sentiment d'autonomie ont diminué par rapport à la première vague, la solitude et la dépression connaissent une hausse significative.
"On est coupé de tout, de la famille. On est réduit dans tout. Il y a plein de choses qu'on ne peut pas faire. Les vacances sont réduites à zéro. On ne sait même pas si on peut encore réserver des vacances cette année. C'est épouvantable", a dit un homme interrogé.
Selon la dernière enquête effectuée en décembre 2020, les Belges donnaient en moyenne un score de 6,73 sur 10 en matière de satisfaction de vie avant la crise du coronavirus. Ce chiffre a légèrement baissé pendant la première vague, avant de connaître une baisse significative lors de la deuxième vague, jusqu'à 6,21. Trente pourcent des adultes se sentent vraiment heureux (contre 40% avant la crise sanitaire) et seulement 17% éprouvent une grande joie de vivre (contre 23% avant).
Un premier facteur important lié au fait d'être malheureux en temps de crise réside dans l'autonomie. Une autonomie insuffisante augmente la probabilité d'être malheureux de 56%, peut-on lire dans le rapport de NN et l'UGent.
Le sentiment de compétence, trouver la tranquillité d'esprit, mener une vie qui a du sens, avoir des contacts sociaux satisfaisants et le sentiment d'appartenance sont autant de facteurs qui peuvent entretenir notre autonomie.
La deuxième vague de coronavirus a également provoqué une augmentation significative de la solitude. En effet, 73% des répondants se disent modérément à très seuls (contre 65% lors de la première vague). Dans la catégorie d'âge des 18-34 ans, ce pourcentage grimpe même jusqu'à 78%. Or, une personne qui se sent seule a 48% de chances en plus d'être malheureuse en temps de crise.
Si le Covid-19 provoque la peur chez 43% des Belges, c'est surtout l'avenir de la société qui semble susciter l'inquiétude. Pas moins de 73% de nos compatriotes indiquent être inquiets pour notre avenir commun.
Sur une note plus positive, le sentiment d'appartenance éprouvé par le Belge a augmenté pendant la crise du coronavirus. Avant celle-ci, le résultat moyen des Belges en termes d'appartenance était de 6,99 sur 10. Ce chiffre est passé à 7,12 pendant la première vague, et est de 7,32 (sur 10) aujourd'hui.
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