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Gaëlle, une mère en colère contre les TEC de Charleroi: "Systématiquement, le bus est plein"

Cette habitante de Fleurus est une maman en colère. Durant les "quatre dernières années", ses enfants ont pris le bus de la ligne 67 Jumet-Fleurus et se sont retrouvés par moments dans des situations qu'elle juge "anormales". 

"Problème récurent aux TEC, alors que mes enfants possèdent un abonnement annuel sur la ligne 67, ils se retrouvent parfois seuls sur la place d’Heppignies car le bus est... plein. On demande aux gens d’utiliser les transports en commun, mais leur service est insuffisant. Depuis 4 ans, rien ne change. Il est impensable de laisser des enfants seuls sur une place, sous la pluie et dans le noir… et ne parlons pas des retards à l’école", fustige cette mère de famille de la région de Charleroi. 

Pour l'habitante de Fleurus, maman de trois enfants, la goutte de trop est arrivée lors de cette année scolaire. "Ma fille, la plus jeune, a un abonnement de bus et elle part d’Heppignies pour aller à l’Athénée Royale de Fleurus. Ce bus part de Ransart et systématiquement le bus est plein. Cette année scolaire-ci, j’ai été la conduire plusieurs fois à l’école", assure-t-elle.   

Un matin, sa fille s'est retrouvée dans une situation plus compliquée. "Elle est restée 30-45 minutes sous la pluie. Il n’y a personne de la famille qui était disponible. De mon côté, j’étais occupée à Gosselies... Le temps que je revienne… Quand vous téléphonez au TEC et que vous contestez, on nous répond qu’ils n’y peuvent rien, qu’il y a des malades… Je suis d’accord mais je paie un abonnement pour que ma fille puisse se rendre à l'école... Pourquoi ne pas prévoir deux bus ?", s'interroge l'infirmière de profession. 

Manque de chauffeurs

"On me dit aussi que des bus ne passent pas par manque de chauffeur, mais ce n’est pas mon problème. Je paie l’abonnement 206 euros. Ils laissent des enfants sur le chemin. Il fait noir à cette heure-là. Attendre le suivant, c’est 1h15 plus tard. De 7h30, on passe à 8h45. Mais alors elle loupe ses cours. C’est un problème récurrent. J’ai parfois eu la chance d’être en congé pour pouvoir aller conduire ma fille à l’école..."

Gaëlle conclut: "Quand on connaît le nombre d’abonnements, on sait qu’on va avoir minimum autant d’étudiants. Mettons un nombre de chauffeurs suffisants. Je n’ai pas vu d’amélioration."

Le pourcentage de suppression est de 3%

Les suppressions de bus sur la ligne 67 sont-elles récurrentes comme le dit Gaëlle? Y-a-t-il des réclamations? Nous avons posé ces questions à Véronique Benoît, la directrice opérationnelle et commerciale au TEC.

"37 voyages furent supprimés entre le 28/08/23 et le 20/10/23 dont 16 rien que pour la manifestation du 05/10 sur 639 voyages qui auraient dû être effectués sur cette même période ce qui représente 5% de voyages supprimés. Ces suppressions sont dues à la manifestation (50% des suppressions), à des voyages en surcharges mais aussi à l’absentéisme. Si on enlève la manifestation, le pourcentage de suppression est de 3%", souligne la porte-parole. 

Concernant les voyages supprimés car "en surcharge", comme s’en inquiète Gaëlle, "il y a eu 1 dossier en 2021, 6 dossiers en 2022 et 4 en 2023. Evidemment, même si ce taux n’est pas très élevé, nous sommes d’accord pour dire qu’un seul voyage supprimé reste pénalisant pour nos clients. Nous nous efforçons quotidiennement d’augmenter ce taux de service pour tendre vers 99% de taux de service", répond Véronique Benoît.

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Commentaires

1 commentaire

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  • De toutes façons le TEC, c'est comme la SNCB, ce n'est JAMAIS de leur faute. Parfois on a l'impression que ces sociétés font TOUT pour nous obliger à acheter une voiture .

    Mick Mick
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