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La justice refuse d'indemniser le propriétaire d'une chienne après un accouplement non désiré

Il réclamait plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts pour les souffrances occasionnées à son épagneule Eden lors de son accouplement avec le chien du voisin, mais la justice a débouté le propriétaire de l'animal.

Le 24 novembre 2014 à Messeix (Puy-de-Dôme), Garfield, un border collie incapable de réfréner ses ardeurs, s'était échappé pour rejoindre Eden, alors en chaleur et attachée dans une cour voisine. Un premier accouplement, un an plus tôt, s'était soldé par la naissance d'une portée de chiots.

De leurs nouveaux ébats étaient nés sept chiots noir et blanc, comme leur géniteur. Mais malade et épuisée, Eden sera conduite trois jours plus tard dans une clinique vétérinaire qui procèdera à l'ablation de son utérus.

A l'audience devant le tribunal d'instance de Clermont-Ferrand, le 31 janvier, son propriétaire, Armand Brandely, s'était désolé pour sa pauvre chienne "dotée d'une intelligence phénoménale" et "très douée à la chasse".

Son avocat, Me Jean-Hubert Portejoie, avait réclamé 2.000 euros de dommages et intérêts au voisin, arguant du fait qu'Eden ne pouvait désormais plus se reproduire, ainsi que 2.000 euros au titre du préjudice pour les "souffrances avérées" endurées par l'animal.

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