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Une enquête menée par iVOX pour le compte de MyNametags (une entreprise de confection d’étiquettes nominatives à coller sur les vêtements ou effets personnels, ndlr) révèle que 7 Belges sur 10 se disent satisfaits de leur prénom. Parmi les 30 % restants, une majorité reste neutre. Mais environ 10 % des Belges, soit près d’un million de citoyens, admettent ne pas aimer leur prénom.
L’aspect démodé est la critique la plus fréquente
Un prénom désuet peut être difficile à porter. En effet, l’aspect vieillot est la critique la plus souvent formulée par les Belges qui n’apprécient pas leur prénom (39 %). Autre reproche formulé à l’égard d’un prénom mal-aimé : un sentiment de décalage avec la personnalité de la personne qui le porte (26 %). Toutefois, envisager un changement reste marginal : seuls 5 % des répondants y ont sérieusement pensé.
L’étude ne tient néanmoins pas compte des prénoms actuellement donnés aux nouveau-nés ou aux jeunes enfants, ce qui limite sa portée aux générations plus âgées. On rappellera d’ailleurs que, selon StatBel, l’office national de statistique, Olivia et Noah sont les prénoms les plus populaires pour les bébés nés en Belgique en 2024.
Parmi les prénoms les moins aimés : ceux qui sont trop répandus
Quand on interroge les Belges sur les prénoms les plus mal perçus, cinq noms féminins se détachent. Le prénom Maria arrive en tête, souvent jugé trop commun, ancien et peu en accord avec la personnalité des femmes qui le portent. Annie arrive en 2e position, perçu comme passé de mode. Vient ensuite le prénom Rita, jugé vieillot et associé à une image populaire. Le prénom Christine, en 4e place, est critiqué pour sa banalité et son manque de modernité. Enfin, Josiane trop souvent moqué et perçu comme ringard clôt ce top 5.
Aucun prénom masculin ne figure dans ce top 5, mais Olivier arrive en sixième position, victime de sa grande popularité passée et de son image peu actuelle.
Le top 5 des prénoms les plus appréciés
À l’inverse, certains prénoms traversent les générations plus aisément. Les personnes qui se disent satisfaites de leur prénom le sont principalement parce qu’il est intemporel (41 %), qu’il correspond à leur personnalité (38 %) ou encore, qu’elles le trouvent en adéquation avec le genre auquel elles s’identifient (20 %).
Et cela se confirme dans les prénoms qui reviennent le plus souvent chez les répondants satisfaits. En tête de liste, Marc, un prénom qui revient souvent pour son côté intemporel et parce qu’il correspond bien à la personnalité de ceux qui le portent. Ensuite, Patrick, lui aussi jugé intemporel, en plus d’être en accord avec leur personnalité et leur culture. À la troisième place, Christian, apprécié pour les mêmes raisons : il traverse le temps et reflète bien qui ils sont. Isabelle arrive en quatrième, également citée pour son intemporalité et sa cohérence avec la personnalité. Enfin, Peter, à la cinquième place, est surtout valorisé pour son caractère intemporel.
Certains en veulent à leurs parents et le leur ont dit
Autre donnée intéressante : 5 % reconnaissent avoir un certain ressentiment envers leurs parents pour le choix du prénom. Parmi eux, 1 sur 40 (2,5 %) est même allé jusqu’à le leur dire en face. Ce phénomène touche surtout les jeunes générations, qui semblent plus enclines à remettre en question ce choix identitaire que leurs aînés (13 % des moins de 34 ans, 6 % des 35-54 ans, contre 2 % des plus de 55 ans). Lorsqu’on interroge les parents, les regrets sont encore plus rares : seuls 3 % déclarent aujourd’hui ne pas être pleinement satisfaits du prénom qu’ils ont donné à leur enfant.


















