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Les techniques de triche sont très nombreuses et les élèves sont toujours plus inventifs, mais gare à celui qui se fait pincer car, peu importe la technique, les tricheurs risquent toujours gros.
A l’Université Libre de Bruxelles (ULB), nous avons rencontré un étudiant qui avoue avoir régulièrement recours à la triche pour réussir. En secondaire, c’était via son gsm, mais sa technique a évolué à l’université. "Il m’a passé sa feuille de brouillon où il avait recopié toutes ses réponses. Il me l’a passée quand les assistants ne regardaient pas. Je l’ai prise et j’ai recopié ce que je pouvais", témoigne l’étudiant.
Le traditionnel copion a toujours la cote
Smartphone, montre connectée, oreillette... si la donne a changé, le copion a encore de beaux jours devant lui. "Il est beaucoup plus dur de cacher un gsm qu’un copion qui peut être mangé par exemple. On peut écrire plus petit dessus et il est plus discret", juge un autre étudiant. " Ce sont surtout les copions qui sont fort utiliser, les gsm avec les photos du cours également mais là, on est très sévères ", explique Isabelle Marcias, directrice de la Haute Ecole EPHEC.
Pris la main dans le sac, cet étudiant a vite regretté son choix
Nous avons rencontré un étudiant qui a été pris la main dans le sac en pleine triche, en néerlandais, alors qu’il était en première année à l’université. A ce niveau-là, les conséquences sont loin d’être anodines : "J’ai assez vite regretté mon choix car je me suis fait prendre et sanctionné. J’ai doublé ma première et n’ai pas pu reprendre les cours que j’avais réussis. Maintenant, j’ai avancé. C’est une expérience de vie."
"L’élève se pénalise lui-même"
Si parfois la triche n’est pas repérée, reste à savoir qui est vraiment la victime de ce comportement. "L’élève se pénalise lui-même. Il ne donne pas une image réelle de ce qu’il fait dans son travail et de ce qu’il vaut", estime Bernard Falisse, directeur de l’institut Saint Joseph. Car en matière de triche scolaire aussi, bien mal acquis ne profite jamais.
