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Il y a quelques jours, 1.700 ordinateurs belges étaient encore infectés par le virus DNS Changer. Si leurs propriétaires n'ont pas pris de mesure, ils n'ont désormais plus accès à internet.
Environ 1.700 ordinateurs belges encore contaminés par le programme malveillant DNS Changer il y a quelques jours n'ont plus accès à internet depuis ce 9 juillet à 04h01 GMT soit 06h01 heure locale. Quelque 300.000 ordinateurs dans 100 pays étaient encore infectés.
> VIDEO: le virus DNS, qu'est-ce que c'est ?
Tous les ordinateurs encore infectés par le virus "DNS Changer", ayant sévi entre 2007 et 2011, devraient subir une panne totale d'internet à partir de 04H01 GMT quand arrive à expiration l'autorisation judiciaire obtenue par le FBI pour mettre au point des serveurs de remplacement qui permettaient jusque-là aux machines infectées d'avoir un trafic normal.
Qui est à l'origine du virus?
Le virus "DNS Changer" a été véhiculé par des cybercriminels -- six Estoniens et un Russe inculpés en novembre -- sous forme d'arnaque publicitaire visant à rediriger les usagers de certains sites vers d'autres noms de domaine. Il aurait pu toucher 4 millions d'ordinateurs dans le monde, et 300.000 seraient toujours infectés, selon des experts. La majorité d'entre eux se trouve aux Etats-Unis (69.000), les autres se répartissent dans une dizaine de pays (France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Inde, Australie, etc.).
Au moins 58 des 500 plus grandes entreprises mondiales ont au moins un ordinateur victime du virus, selon des experts.
Que fait le virus?
Le programme malveillant DNS Changer renvoie automatiquement les utilisateurs sur des copies de sites web réputés afin de voler leurs données et de leur montrer toutes sortes de publicités grâce auxquelles les cybercriminels gagnent de l'argent. Ce virus rend les victimes d'autant plus vulnérables qu'il bloque les mises à jour de leurs systèmes anti-virus. "Le plus gros risque pour la plupart des gens ne sera pas DNS Changer en soi, mais toutes les autres choses qui ont pu s'installer" à cause de lui, note Rod Rasmussen, à la tête d'Identity Internet, dans un article publié dimanche sur le site du Christian Science Monitor.
