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La fille de Brigitte Macron dénonce une « dégradation des conditions de santé » de sa mère, accusée d’être une personne transgenre : « Elle est contrainte de faire attention à ses tenues »

Par RTL info avec Belga
Dix personnes sont jugées pour cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron. La justice leur reproche d’avoir fait circuler des rumeurs accusant la Première dame de France d’être une personne transgenre. La fille de Brigitte Macron est venue témoigner à la barre. Selon elle, ces rumeurs génèrent une dégradation des conditions de santé de sa mère.

La fille de Brigitte Macron a dénoncé mardi devant le tribunal de Paris une « dégradation des conditions de santé » de sa mère, cible d’une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme trans, au second jour du procès pour cyberharcèlement de dix personnes.

La femme du chef de l’État est sur le « qui-vive » en permanence, de peur que son image soit « détournée », a expliqué l’avocate de 41 ans, devant les prévenus qui comparaissent depuis lundi au tribunal correctionnel de Paris.

Dénonçant « la haine » à l’égard sa mère, Tiphaine Auzière a regretté la « remise en cause systématique » de « son identité, son sexe » et « sa probité ». L’une des prévenus, Amandine Roy, est l’autrice d’une vidéo virale publiée en 2021 affirmant que Brigitte Macron n’aurait jamais existé et que son frère, Jean-Michel Trogneux, aurait pris son identité après une transition de genre. « J’ai vu (mon oncle) il y a quelques semaines et il va très très bien », a affirmé Tiphaine Auzière, l’une des trois enfants de Mme Macron.

« Ce tourbillon (de messages) qui ne s’arrête jamais a un impact croissant sur (les) conditions de vie » de Brigitte Macron et son état de « santé », a encore détaillé l’avocate, ajoutant qu’elle en avait d’abord « sous-estimé l’ampleur ».

L’infox a peu à peu généré de « l’anxiété » chez la première dame, et particulièrement chez ses petits-enfants, régulièrement interrogés sur le genre de leur grand-mère. Me Luc Brossollet, l’avocat de l’un des principaux prévenus, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Zoé Sagan, a cherché à prouver, couverture de magazines people à l’appui, que le couple présidentiel avait largement mis sa vie en scène. Tiphaine Auzière a quitté la salle d’audience juste après son témoignage. Les réquisitions contre les dix prévenus, âgés de 41 à 65 ans, sont attendues en fin de journée.

Le jugement devrait ensuite être mis en délibéré. Cette riposte judiciaire en France, doublée d’une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n’ont cessé d’enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d’extrême droite.

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