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L\'armée américaine a annoncé samedi la découverte de lance-roquettes et de dizaines de missiles de fabrication iranienne près de l\'une de ses bases au sud de Bagdad, étayant ses accusations récurrentes selon lesquelles l\'Iran soutient des milices chiites irakiennes.
Des soldats ont dénombré mercredi 46 lance-roquettes dirigés contre la base américaine Hammer, dont 34 étaient armés avec des roquettes de fabrication iranienne de 107 mm, a détaillé l\'armée américaine.
Les douze autres auraient été tirées en direction de la base américaine le jour précédent. Un soldat américain a été tué dans l\'une de ces attaques mercredi.
Le commandement américain accuse régulièrement l\'Iran de fournir des armes et de l\'assistance aux milices chiites en Irak, notamment des roquettes et des obus de mortier tirés contre la Zone verte fortifiée à Bagdad.
Une salve d\'obus de mortier tirée vendredi dans cette zone, qui abrite les ambassades américaine et britannique ainsi que les principales institutions irakiennes, avait tué deux soldats irakiens.
C\'est la deuxième fois cette semaine que des incidents de cette nature font des victimes dans ce secteur ultra sécurisé du centre de Bagdad.
La République islamique a toujours réfuté ces accusations américaines.
L\'Iran a également été montré du doigt lorsqu\'un commandant présumé de l\'armée du Madhi a été abattu samedi à Bagdad au cours d\'une opération de l\'armée américaine.
Said Jaffer, qui dirigeait plus de 120 combattants de cette milice chiite dans l\'est de la capitale, était connu pour \"terroriser\" un quartier de la ville en se livrant à des \"extorsions de fonds, des enlèvements et des exécutions extra-judiciaires d\'innocents\", selon un communiqué.
\"Des renseignements montrent une liaison claire entre son groupe et des extrémistes perses, dont le but est de détruire le gouvernement légitime de l\'Irak et de déstabiliser la région\", affirme l\'armée américaine.
Le commandement américain a aussi accusé sa cellule d\'être responsable d\'attaques contre des militaires et des policiers à l\'arme légère et aux explosifs placés le long des routes.
Par ailleurs, dans une autre opération, six \"activistes\" qui avaient pris des femmes et des enfants comme \"bouclier humain\" sur le toit d\'un bâtiment au nord de Bagdad ont été abattus dans un raid aérien américain.
En outre, deux soldats américains ont péri samedi en Irak dans des attaques distinctes à l\'explosif, ce qui porte à au moins 3.614 le nombre de soldats ou personnels assimilés américains morts en Irak depuis l\'intervention américaine en mars 2003, selon un décompte de l\'AFP basé sur les chiffres du Pentagone.
Une quinzaine de personnes ont également été tuées dans les violences à travers le pays, dont huit membres d\'une famille abattus par des hommes armés qui ont pénétré dans leur maison au sud de Bagdad.
Enfin, l\'agence de presse internationale britannique a annoncé que l\'un de ses interprètes irakiens avait été tué par balles mercredi à Bagdad.
