Accueil Actu Belgique Société

Quand les éboueurs frappent à votre porte pour un geste de gratitude : comment faire pour les distinguer d’éventuels escrocs ?

Par RTL info avec Charlotte Simonart, Steve Daman, Christophe Clément et Mickaël Harvie
C’est la période des étrennes pour les agents qui collectent les déchets. Quels sont les moyens de vérifier l’identité des éboueurs pour ne pas se faire tromper ? Dans quel cadre peuvent-ils vous demander une dringuelle de fin d’année ?

Sa journée de travail terminée, Patrice, éboueur, entame le porte-à-porte traditionnel de cette fin d’année. « Bonjour, ce sont les éboueurs, on passe pour les étrennes de fin d’année », lance-t-il. Une petite dringuelle pour le bon service rendu. L’habitant s’y plie chaque année. « Courir derrière un camion, c’est pas tous les jours facile. Et ce sont des gens qui font un métier formidable ».

L’occasion d’un échange entre ces travailleurs et les habitants. « C’est vraiment très très rare qu’on soit un mal reçus. Les gens sont sympas. Ils nous remercient du travail effectué pendant l’année », raconte Frédéric Seidoff, agent de l’intercommunale BEP environnement.

Mais avant de tendre son billet, Pierre s’assure tout de même de la bonne foi de ses visiteurs : « Je vérifie comme d’habitude l’identité des gens qui viennent pour être sûr que ce sont des gens qui soient bien homologués, et que ce ne soit pas n’importe qui qui vienne ».

Chaque ouvrier doit pouvoir présenter sa carte d’identification personnelle, homologuée par l’intercommunale, comme l’explique Ingrid Bertrand, porte-parole de l’intercommunale BEP (Bureau économique de la province de Namur) : « Si les citoyens ont un doute par rapport aux personnes qu’ils ont devant leur porte, ils peuvent demander à voir cette carte d’identification qui est tout à fait reconnaissable avec les couleurs du BEP et la signature de notre directrice ».

Pour éviter les abus, la période des étreintes est également strictement limitée dans le temps. « C’est autorisé entre le 15 novembre et le 15 janvier, sauf à Somme-Leuze, c’est entre le 15 décembre et le 15 janvier, indique Ingrid Bertrand. Tous les jours, donc du lundi au samedi, pas le dimanche, du lundi au samedi, mais pas plus tard que 18h30 ».

Pas de porte-à-porte en revanche pour les pompiers, c’est interdit. Mais certaines casernes éditent ces calendriers à leur effigie, déposés dans votre boîte aux lettres avec un QR code pour les soutenir. « Il n’y a aucune obligation, c’est mis dans l’intitulé, précise Patrice Liétart, porte-parole de la zone de secours Dinaphi (Dinant Philippeville). Tout un chacun peut ou pas soutenir l’amicale au prorata de la somme qu’il a envie de verser sur le compte de l’amicale ».

Si les étreintes sont de plus en plus encadrées, les citoyens restent maîtres de leur générosité.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus