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Depuis plusieurs années, le réseau électrique wallon est saturé. En cause, la rapidité de la transition énergétique. Augmentation du nombre de voitures électriques ou encore consommation quadruplée au niveau de l’industrie.
Le gestionnaire de réseau wallon a décidé d’agir. « Vu ce qui arrive sur le réseau électrique, il faut investir dans ce réseau, investir plus qu’on ne l’a fait par le passé », dit Fernand Grifnée, administrateur délégué d’ORES. « Il y a un mouvement d’augmentation de l’investissement qui a été très fort sur les cinq, dix dernières années mais on n’est qu’à la moitié de l’effort d’augmentation. On doit vraiment, arriver à l’horizon 2030, à presque doubler la situation par rapport à aujourd’hui et à la doubler durablement. »
Des investissements nécessaires mais conséquents et coûteux. Il y aura inévitablement une répercussion dans le budget des ménages. « Je veux dire la vérité, le coût de la distribution sera plus élevé », confirme l’administrateur délégué d’ORES. « Ceux qui disent qu’on peut passer au tout à l’électrique, que c’est facile à dire et facile à faire. Ils n’ont pas raison. Ils ne disent pas la vérité aux gens. Ça va être plus compliqué donc ça va être plus coûteux. »
« Préserver la facture »
Quel est l’enjeu alors ? « C’est de faire en sorte que tous les nouveaux utilisateurs, les nouveaux arrivants, ceux qui exploitent des batteries, ceux qui exploitent le fast charging, celui qui ne va plus à la pompe à essence mais qui charge chez lui prenne la part des coûts pour préserver la facture des Wallons et des Wallonnes », explique Fernand Grifnée.
Des Wallons qui sont déjà confrontés à des factures énergétiques importantes. « Inquiétant » ou encore « aberrant », voici ce que disent certaines personnes interrogées dans la rue.
La saturation du réseau électrique n’est pas un problème wallon ou belge, elle touche en réalité toute l’Europe.
