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Les quatre délégations syndicales d'ArcelorMittal Liège, réunies en front commun, ont déposé un préavis de grève venant à échéance le 6 septembre, écrit La Libre Belgique vendredi. Les syndicats souhaitent "mettre la pression" sur la direction et disent qu'ils privilégieront une nouvelle conciliation avant l'expiration du préavis.
Les représentants syndicaux ont envoyé un courrier à Joao Felix Da Silva, directeur général d'ArcelorMittal Liège, pour dénoncer la politique de plan d'embauche de l'entreprise et le laxisme de cette dernière. "La direction avait annoncé en février qu'elle allait mettre en place un plan d'embauche. Tout devait être finalisé 4 mois après le redémarrage du haut-fourneau B. Or, il a été relancé mi-avril. Nous avons l'impression que la direction veut faire traîner les choses", a expliqué Jordan Atanasov (CSC) à l'agence Belga. Les syndicats réclament concrètement la transformation de CDD en CDI pour les postes "structurels", c'est-à-dire pour les travailleurs occupés à une fonction clé. Ils dénoncent également les conditions de travail qu'ils qualifient de "déplorables" sur certains sites, et des problèmes de gestion à tous les niveaux. Ils déplorent aussi le "flou" sur l'avenir de la convention de 2004. Un préavis de grève a été déposé le 15 juillet par les représentants des ouvriers, des employés et des cadres. Il prendra cours le 19 juillet et arrivera à échéance le 6 septembre. Les syndicats veulent ainsi "mettre la pression" sur la direction. "Notre souhait est de réactiver la concertation sociale avant cette date d'expiration", a commenté Egidio Di Panfilo (SECTa).
