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Analyse du discours du roi Philippe: “Il y a un mot au centre de ce discours, la confiance"

Le roi des Philippe s'est adressé au Belges ce dimanche 20 juillet à l'occasion de la Fête nationale. Alors que le pays est toujours sans gouvernement huit semaines après les élections législatives, le Roi a principalement parlé de confiance.

Notre journaliste Thomas de Bergeyck s’est interessé au discours du roi Philippe et en a tiré deux analyses.

Sur le Fond

“Il y a un mot au centre de ce discours : la confiance. On peut constater que le roi ne parle pas de lui et de sa première année de règne comme on pouvait l’attendre, mais bien des autres, ce qui était son souhait.

Il évoque notamment la confiance que l’on doit avoir : “Pas seulement une confiance calculée mais une confiance généreuse qui tire parti de nos capacités d’être et d’agir sans ignorer pour autant nos fragilités", a-t-il dit.

En ouverture de son discours, le Roi dit: “Notre monde est déconcertant”. Par ces paroles, il évoque encore une fois les autres : les violences aux portes de l’Europe, la pauvreté infantile et l’on ressent comme une "patte" de la reine Mathilde dans ce choix et bien sur les difficultés économiques : un thème qui lui est cher !



Il a un mot sur les diables bien sûr : confiance des joueurs, confiance des supporters.

Viennent ensuite les élections, là son ton est plus sévère. "Je forme le vœu que les gouvernements de l’État fédéral et des entités fédérées soient tous à pied d’œuvre sans tarder ! C’est aussi, une question de confiance !"

Donc sur le fond pas de grande révolution : on reste dans l’actualité, les grands débats de société, les belles leçons de vie : mais je retiens que le roi ne parle PAS de lui ! “



Sur la Forme



"Le forme du discours a un peu changé par rapport aux discours du roi Albert. Premièrement, c’est beaucoup plus court: 6 minutes ! Il a également un débit bbeaucoup plus rapide !

L’image a changé aussi. On est comme invité dans le bureau très fleuri du roi. C’est le siège symbolique du pouvoir royal, c’est là que philippe travaille chaque jour après avoir conduit ses enfants à l’école. Un lieu choisi par le roi.

La caméra "pénètre" dans la pièce, le souverain est debout, il fixe l’objectif les mains croisées. Un ton sobre, solennel, on n’est pas vraiment dans la joie et l’engouement que l’on pourrait attendre en cette veille de Fête nationale. Je vous rappelle que meme si le ministre-président bruxellois a prêté serment aujourd’hui au palais, on attend toujours que les gouvernements soient formés ! “

Thomas de Bergeyck

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