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La FIFA poursuit sa visite de la Belgique

La commission d’inspection de la FIFA est de passage en Belgique et aux Pays-Bas pour analyser le dossier de candidature belgo-néerlandaise à l’organisation de la Coupe du Monde 2018 ou 2022. Hier, il s’agissait surtout d’une rencontre avec les fédérations belges et néerlandaises ainsi qu’avec les différents ambassadeurs de la candidature. Ils ont également visité Brussels Expo. Ce mardi, ils vont visiter différents endroits de Belgique dont le Lambermont, le centre d’entraînement d’Overijse ou encore Anvers, pour voir le projet de futur stade.

"Nos principaux adversaires sont les éternels sceptiques"
 
Les principaux adversaires de la Belgique et des Pays-Bas pour l'organisation de la Coupe du Monde 2018 sont les "éternels sceptiques belges", a déclaré ce mardi Alain Courtois, cheville ouvrière du projet, sur les ondes de nos confrères de la radio publique. Le sénateur MR a également répondu aux critiques suscitées par les exigences de la Fédération internationale de football (Fifa).

Selon Alain Courtois, les adversaires les plus sérieux du dossier belgo-néerlandais ne sont pas la Russie ou l'Angleterre, mais bien les personnes qui ne croient pas au projet. Au début, personne n'y croyait, a-t-il rappelé. "Désormais, 5 gouvernements et 7 villes suivent le projet." Le sénateur a appelé les différents acteurs à "oser dire que la Belgique est un pays qui réussit. Nos entreprises sont déjà championnes du monde dans de nombreux secteurs." Alain Courtois a rappelé que la Fifa n'était pas "au dessus des lois nationales et européennes" et a assuré "qu'aucune législation ne sera modifiée en Belgique ou aux Pays-Bas." La Fifa paye ses impôts en Suisse lors de la signature des contrats avec ses partenaires. Elle demande donc à ne pas payer une deuxième fois dans le pays où la compétition est organisée, a expliqué le sénateur. En ce qui concerne les commerces autour des stades, M. Courtois a reconnu que, dans un périmètre de 2 kilomètres, la Fifa imposait ses sponsors. "Mais c'était déjà le cas lors de l'Euro 2000 et c'est aussi le cas autour des arrivées du Tour de France."



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