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"Nos principaux adversaires sont les éternels sceptiques"
Les principaux adversaires de la Belgique et des Pays-Bas pour l'organisation de la Coupe du Monde 2018 sont les "éternels sceptiques belges", a déclaré ce mardi Alain Courtois, cheville ouvrière du projet, sur les ondes de nos confrères de la radio publique. Le sénateur MR a également répondu aux critiques suscitées par les exigences de la Fédération internationale de football (Fifa).
Selon Alain Courtois, les adversaires les plus sérieux du dossier belgo-néerlandais ne sont pas la Russie ou l'Angleterre, mais bien les personnes qui ne croient pas au projet. Au début, personne n'y croyait, a-t-il rappelé. "Désormais, 5 gouvernements et 7 villes suivent le projet." Le sénateur a appelé les différents acteurs à "oser dire que la Belgique est un pays qui réussit. Nos entreprises sont déjà championnes du monde dans de nombreux secteurs." Alain Courtois a rappelé que la Fifa n'était pas "au dessus des lois nationales et européennes" et a assuré "qu'aucune législation ne sera modifiée en Belgique ou aux Pays-Bas." La Fifa paye ses impôts en Suisse lors de la signature des contrats avec ses partenaires. Elle demande donc à ne pas payer une deuxième fois dans le pays où la compétition est organisée, a expliqué le sénateur. En ce qui concerne les commerces autour des stades, M. Courtois a reconnu que, dans un périmètre de 2 kilomètres, la Fifa imposait ses sponsors. "Mais c'était déjà le cas lors de l'Euro 2000 et c'est aussi le cas autour des arrivées du Tour de France."
