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Les pays membres de la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac) ont lancé mercredi à Kinshasa un programme quinquennal de lutte contre le réchauffement climatique et la gestion durable de la biodiversité.
Baptisé Programme d'appui à la conservation des écosystèmes du bassin du Congo (Pacebco) et évalué à 62 millions de dollars américains - financé par la Banque africaine de développement (BAD) - ce programme est coordonné par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et la Comifac.
Six zones forestières de dix pays de la CEEAC sont concernés par ce programme, dont les parcs nationaux de Kahuzi-Biega et des Virunga, qui abrite des gorilles de montagne, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le ministre congolais du Plan, Olivier Kamitatu, a salué le Pacebco comme "une image d'une Afrique qui bouge, change et gagne par le fait des hommes qui travaillent au destin commun de notre planète".
En RDC, militaires et différents groupes armés trouvent refuge dans les parcs dans l'est du pays, où ils font notamment le braconnage et le commerce du bois.
Le lancement du Pacebco a clôturé la conférence des ministres de l'Environnement, des Forêts et du Plan de la Comifac, ouverte lundi dans la capitale de la RDC en prévision des négociations du nouveau régime climat post-Kyoto 2012.
Mi-mai, trois parcs nationaux de la RDC dont la Salonga (centre-ouest) et la Garamba (nord-est) avaient bénéficié du 4e programme européen de gestion des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale (Ecofac).
D'une superficie de 33.166 km2, le parc Salonga est le plus important parc national forestier de toute l'Afrique. Inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, il abrite notamment le chimpanzé nain Bonobo.
