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"Si ça triple ou si ça double, on en achètera moins": les magasins de jouets font face à la hausse des prix

Les prix de l'énergie ont augmenté, mais plus largement depuis le début de la guerre en Ukraine, ce sont tous les prix qui ont été tirés à la hausse. En prévision des fêtes de fin d'année, les magasins de jouets ont déjà fait leurs stocks. Ils ont déjà passé commande afin de pouvoir maîtriser tant que possible la hausse des prix.

Pour la première fois, certaines marques de jouets mondialement connues ont augmenté leurs prix en cours d'année. Une augmentation de l'ordre de 5 à 10 % selon ce revendeur. Habituellement, les prix fixés par les fournisseurs le 1er janvier sont valables 12 mois. "Il y a des prix qui peuvent passer de 9 à 10 euros. D'autres 15 à 17 euros. Et puis, il y a des grosses boîtes qui peuvent passer de 89 à 99 euros. Donc on peut se trouver dans des différences qui sont quand même significatives," constate Olivier Fieuw, gérant des magasins Zèbre à pois.

Une hausse qui s'explique plusieurs facteurs : la pénurie de matières premières comme le bois ou le papier, l'augmentation des prix de l'énergie qui fait grimper les frais de fabrication et la hausse des coûts et enfin, les délais de transport. "Nos fournisseurs en tenant compte de la situation du marché ont également fait adapter pour certains jouets le contenu des boîtes, la taille des boîtes et le produit en lui-même. L'idée est de justement ne pas augmenter les prix trop fort."

Payer les jeux et les jouets plus chers est une perspective qui commence doucement à inquiéter les consommateurs. "Tout augmente, il faut s'y faire. On ne va pas trop regarder. Mais c'est vrai que c'est catastrophique", "Après si ça triple ou si ça double, on en achètera moins".

De nouvelles augmentations pourraient intervenir d'ici la fin de l'année. Olivier Fieuw a donc pris les devants. Ses quatre magasins sont déjà achalandés pour affronter la période des fêtes. Ce qui est aussi le cas dans certaines grandes enseignes de l'industrie du jouet, comme Jouets Broze, où pour maîtriser la hausse des prix, le catalogue a été revu. Son directeur marketing, Cédric Halleng, explique : "Il y a des peluches qui ont doublés voir triplés de prix et que nous avions l'habitude de vendre depuis des années, et bien ces peluches nous avons décidé de ne plus les sélectionner dans notre catalogue. Nous avons décidé d'en proposer d'autres." Les clients n'échapperont pas à une augmentation des prix. Ils devront débourser en moyenne 5 % de plus pour leurs achats dans cette enseigne.

 

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