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"One More Time" fête ses 25 ans: retour sur le tube planétaire des Daft Punk et ses secrets de fabrication

Sorti le 13 novembre 2000, le morceau emblématique du duo électro français continue de faire danser le monde entier. Retour sur son histoire, ses polémiques et son héritage musical.

Le 13 novembre 2000, les Daft Punk dévoilent "One More Time", un titre qui allait devenir un hymne des pistes de danse à travers le monde. Le morceau atteint rapidement la première place des classements en Europe comme aux États-Unis, imposant le duo casqué comme une référence mondiale de la musique électro.

Depuis, le titre ne cesse d'être joué et rejoué, incarnant à lui seul l'esprit festif et innovant des années 2000.

Une voix transformée, un choix assumé

Malgré son succès fulgurant en Europe et aux États-Unis, "One More Time" n’échappe pas à la critique, en particulier en raison de l'utilisation marquée de l'Autotune sur la voix. Ce procédé, encore peu utilisé à l’époque, a surpris, voire dérouté certains auditeurs. Les Daft Punk s’en sont expliqués par la suite : leur intention était de transformer la voix en un véritable instrument à part entière.

Autre révélation : la voix que l’on entend n’est pas celle d’un des membres du duo, mais celle de Romanthony, DJ et chanteur américain décédé en 2013 à l’âge de 45 ans. Un hommage implicite à cet artiste discret mais essentiel à l’identité sonore du titre.

Polémique autour d’un sample non crédité

En 2021, un journal américain relance le débat autour de "One More Time", en révélant que le morceau s’inspire d’un titre disco de 1979 : "More Spell on You" du chanteur Eddie Johns. Si le recours aux samples est au cœur du travail des Daft Punk, comme en témoigne l'ensemble de leur discographie, le problème ici réside dans le fait que l’auteur original n’aurait jamais perçu de droits pour cette utilisation.

Eddie Johns, tombé dans l’oubli, n’a en effet jamais été crédité, malgré l’utilisation claire et revendiquée de son œuvre. 

Discovery, un album façonné par les samples

"One More Time" ouvre l’album Discovery, sorti en 2001, considéré comme l’un des chefs-d’œuvre des Daft Punk. Cet opus regorge de clins d'œil et d’emprunts musicaux, à commencer par "Aerodynamic", dont le riff est directement inspiré de la chanson "Il Macquillage Lady" des Sister Sledge, sortie en 1981.

Autre exemple marquant : "Superheroes", un autre titre phare de l’album, qui puise dans le morceau "Who's Been Sleeping in My Bed" de Barry Manilow. En ralentissant, déformant et retravaillant ces extraits, les Daft Punk parviennent à leur donner une nouvelle vie.

Un héritage toujours aussi influent

Visionnaires, les Daft Punk ont, dès 2000, pressenti l’importance que prendrait l’Autotune dans la musique contemporaine. Aujourd’hui, l’effet est omniprésent dans tous les genres, du rap à la pop, confirmant le rôle pionnier du duo français.

Vingt-cinq ans après sa sortie, "One More Time" reste un symbole d'audace, de fête et d’avant-gardisme. Et même après leur séparation annoncée en 2021, les Daft Punk continuent d’influencer des générations entières d’artistes. 

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