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L'Argentine s'est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde en écartant la Croatie 3-0, mardi soir. Le premier but des Sud-américains a été inscrit par Lionel Messi sur un penalty provoqué par Julian Alvarez après un contact avec le gardien croate, Livakovic. Un penalty qui fait encore polémique le lendemain.
Sur la phase, l'attaquant argentin arrive seul à pleine vitesse face au gardien. Il pique son ballon, qui contourne le portier, avant d'aller s'encastrer dans ce dernier qui était cloué au sol.
Pour certains, dont l'arbitre, le penalty était indiscutable. Pour d'autres, la faute n'avait pas lieu d'être sifflée. C'est le cas de Thibaut Courtois et d'Iker Casillas, deux gardiens d'exception.
L'ancien gardien espagnol a retweeté une analyse qui explique pourquoi, selon son auteur, il n'y avait pas faute.
"Données importantes pour lesquelles un penalty n'aurait pas dû être prononcé : Le pied droit du gardien est toujours au sol, le contact est inévitable du fait de l'inertie du jeu, du ballon. Il n'y a jamais de croche-pied, le contact est inévitable", développe Felipe Ramos Rizo, ancien gardien de niveau international (il a arbitré durant la Coupe du monde 2002).
"Totalement d'accord", écrit le champion du monde 2010. Un tweet aimé par Thibaut Courtois, qui approuve la pensée de son prédécesseur entre les perches du Real Madrid.
Un avis qui n'a pas empêché l'Argentine de recevoir son quatrième penalty en six rencontres.
