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Trois grosses journées de boulot contre Lyon, Nice et Lens attendent le Paris Saint-Germain pour décrocher le titre de champion de France et éloigner la sinistrose, à commencer par dimanche (20h45) contre l'OL au Parc des Princes.
En croisant son vieil ami Laurent Blanc sur le banc rhodanien, Christophe Galtier pourra échanger sur les difficultés du métier d'entraîneur du PSG lors de cette 29e journée de Ligue 1.
D'ailleurs "Galette" n'oublie pas de saluer "Lolo", avec qui il fut champion d'Europe Espoirs en 1988.
"Déjà, c'est le retour de Laurent Blanc au Parc, qui a un très beau parcours avec le PSG, je sais qu'il sera bien accueilli, beaucoup de gens vont prendre plaisir à le saluer", anticipe Galtier, qui n'est jamais sifflé par le Parc, comme le fut Mauricio Pochettino son prédécesseur.
Si le Cévenol avait été limogé en 2016 juste après avoir été prolongé et couronné champion de France, le Provençal tangue un peu après avoir été éliminé dès les huitièmes de finale en Coupe de France comme en Ligue des champions.
- "Pas tomber dans la facilité" -
Il reste un titre à conquérir au Marseillais pour ne pas finir fanny. Lui se sent "légitime" et "prépare la saison prochaine" avec Luis Campos, directeur sportif du club même s'il ne porte pas ce titre (il est conseiller du football).
Cette volée de dix derniers matches, "personnellement je l'aborde avec beaucoup de détermination et lucidité", assure le technicien parisien.
Avec six points d'avance sur Marseille (2e), tenu en échec vendredi par Montpellier (1-1), son équipe semble à l'abri. Mais elle a déjà concédé sept défaites en 2023, dont quatre en L1, et reste sur un match complètement raté au Parc contre Rennes (2-0).
Après Lyon, seulement 10e à neuf longueurs des places européennes, Paris devra affronter Nice (7e), invaincu depuis le 2 janvier et Lens (3e), candidat à la Ligue des champions.
"Si nous sommes performants, en commençant par dimanche, cela nous permettra de maintenir un écart conséquent, voire plus", lance Galtier, optimiste.
"Il ne faut pas tomber dans la facilité", souligne-t-il. Dans le football, "tout peut aller très vite, il faut être très vigilant et garder la détermination et l'envie d'aller gagner des matches et encore un nouveau titre", poursuit Galtier.
Et puis "quand on regarde notre calendrier, derrière ces trois matches, on à affaire à des équipes qui jouent leur maintien, ce sera toujours difficile", ajoute-t-il. Paris doit notamment se rendre à Angers, lanterne rouge avec seulement deux victoires (la dernière en septembre 2022), et affronter Troyes, Ajaccio, Auxerre, Strasbourg et Clermont.
- Lyon la tête à sa demi-finale -
Lyon vit une saison difficile, sur courant alternatif, mais Galtier s'en méfie.
"Trois jours après ils ont un match important en Coupe de France (demi-finale contre Nantes, NDLR) et une victoire en finale leur donnerait accès à une compétition européenne, ce qui est l'objectif lyonnais, mais je n'imagine pas Laurent venir avec une équipe bis pour protéger son match de mercredi", prévient l'entraîneur.
PSG-OL, "c'est une affiche de notre championnat, une belle exposition, les bons joueurs de l'Olympique lyonnais, les internationaux, voudront s'exprimer dimanche soir".
Galtier pense probablement à Alexandre Lacazette, le capitaine lyonnais, auteur de trois buts en deux matches depuis son retour de blessure.
Le Parisien lui peut toujours compter sur le nouveau capitaine de l'équipe de France, Kylian Mbappé, mais pas sur Sergio Ramos, absent du groupe dévoilé samedi. Neymar ne rejouera pas de la saison et Lionel Messi est bien décevant.
Le champion du monde argentin, en fin de contrat, est en négociations, mais son avenir, "cela reste très confidentiel", lâche seulement Galtier.
Après avoir appelé beaucoup de "Titis" du centre de formation à l'entraînement pendant "que tout le monde était éparpillé un peu de partout à travers l'Europe et le monde avec les sélections, que ça soit chez les jeunes ou les joueurs confirmés", Galtier doit relancer la machine.
Le onzième titre, record, n'est plus très loin, mais pour le décrocher, le PSG doit arrêter de perdre.