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Le RWDM retrouve l'élite 50 ans après sa création et huit ans après sa renaissance

Le Racing White Daring de Molenbeek a remporté la Challenger Pro League samedi et a ainsi gagné le droit d'évoluer la saison prochaine en Jupiler Pro League cinquante ans après sa création et une histoire mouvementée marquée par un titre national, une demi-finale européenne et deux faillites.

La renaissance de l'équipe en 2015, la reprise de son nom d'origine et son retour au stade Edmond Machtens ont abouti, après l'arrivée d'un investisseur américain, au but ultime, un an après avoir manqué la promotion en JPL en barrage contre Seraing.

Le RWDM voit le jour quand le Racing White quitte le stade Fallon de Woluwé-Saint-Lambert et rejoint Molenbeek où le Daring végète en D2. Le nouveau club est d'emblée compétitif et termine 3e en D1 dès sa première saison. L'apothéose intervient douze mois plus tard avec le titre de champion.

Sur la scène européenne, les Molenbeekois brillent en 1976-77 en Coupe de l'UEFA, n'étant éliminés qu'demi-finales face à l'Athletic Bilbao.

La suite de l'histoire fut moins glorieuse : relégations en 1984 et 1989, certes suivies de remontées immédiates. Un furtif retour sur la scène européenne en 1996 est suivi d'un renvoi dans l'antichambre et d'une ultime montée (2001). Faute de licence le club est dégradé en D3 en 2002. C'est la faillite et son matricule 47 radié en 2003.

Un club réinvestit le stade Machtens: le FC Brussels retrouve la D1 dès sa première saison mais connaît la faillite après un autre refus de licence en 2014.

Le nouveau RWDM, qui a racheté le matricule du Standard Wetteren (5479), voit le jour en 2015 sous l'impulsion de Thierry Dailly et rejoint la D2, appelée désormais 1B, en 2020. Grâce à ces nouveaux moyens financiers de John Textor arrivé en 2022 les ambitions du club se concrétisent dix-huit mois plus tard.

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