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Israël estime que, sur papier, elle n'est "pour l'instant pas de taille à rivaliser contre une équipe comme la Belgique". Cela ne veut pas dire que les Israéliennes, qui retrouvent une phase finale pour la première fois depuis 2011, ne vont pas relever le défi jeudi (17h15) face aux Belgian Cats. Surtout chez elles, à Tel Aviv, en ouverture du championnat d'Europe de basket féminin. "On veut gagner tous les matches et rendre notre pays fier", a prévenu Eden Rotberg, capitaine et ancienne joueuse de Liège Panthers.
"Il faut être honnête, au vu de la préparation, nous sommes capables de rivaliser avec des équipes de moyen niveau. Mais la Belgique, c'est le haut niveau", estime Sharon Drucker, le coach d'Israël. "Elles ont du banc, de la taille, de l'expérience. Nous n'avons pas l'habitude en Israël de jouer contre cette taille et cette expérience. Il nous faudra réaliser quelque chose de spécial. Les filles sont très déterminées. Je n'ai plus vu autant de motivation depuis longtemps. Pour nous, c'est un défi à relever. Il nous faudra avoir un bon pourcentage de réussite, limiter les pertes de balle, faire autre chose que ce que l'on fait d'habitude".
Sharon Drucker adopte résolument la spécificité du basket féminin, proche du style qui fait le succès des Belgian Cats.
"Vous savez, avec une équipe nationale, on veut faire le maximum avec ce que l'on a de mieux. Nous, nous ne jouons pas de manière traditionnelle, avec un poste 1, 2, 3... Nous avons beaucoup de créatrices, qui aiment les espaces avec un jeu rapide. Mais elles savent que ce n'est pas un 'one-man show', mais un 'team-show'. Elles sont assez intelligentes que pour le comprendre et l'appliquer. Si on termine un match avec une vingtaine d'assists, je suis heureux. Il faut en faire notre force".