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La Belgique a battu l'Espagne 2-1 vendredi soir à Nice lors de sa deuxième rencontre en Hopman Cup. Et la victoire aurait pu être plus nette si David Goffin (ATP 111) était parvenu à concrétiser son avantage d'un set et break contre Carlos Alcaraz (ATP 1), vainqueur à Wimbledon dimanche dernier, finissant par s'incliner 4-6, 6-4, 10/8.
"Tous les matches se jouent sur des détails", a-t-il confié après la rencontre. "Hier aussi dans mon simple contre Coric, je fais un super deuxième set. Dans le super tie-break, cela se joue à pas grand-chose. Il faut un peu de réussite. Pour le battre, il faut frapper fort sur les lignes. Cela marche bien", a-t-il souri. "Sinon, le plus important, avec mon jeu, c'est d'essayer de prendre la balle tôt et de ne pas lui laisser diriger le jeu. Dès qu'il a le temps d'envoyer des grosses frappes avec son coup droit en décalage, cela devient compliqué. Il fallait le prendre dès le retour et tâcher de lui enlever du temps. C'est ce que j'ai réussi à faire par moments, mais cela n'a pas suffi."
Même s'il ne s'agissait en somme que d'un match exhibition, David Goffin a apprécié de se mesurer une nouvelle fois à Carlos Alcaraz, qu'il a déjà battu, au tournoi ATP d'Astana, en septembre 2022.
"C'est vrai qu'il s'agit d'un contexte particulier et d'un moment dans la saison différent", a-t-il poursuivi. "Là, j'ai pu prendre un peu de repos, et même s'il n'est pas évident de changer de surface, cela fait du bien d'avoir des matches de ce genre, avec beaucoup d'intensité. Carlos a une force de frappe incroyable. Il a peut-être commis un peu plus de fautes qu'en finale à Wimbledon, mais cela reste des matches pour bien lancer la deuxième partie de la saison".