Le nouveau mandat de Donald Trump a démarré sur les chapeaux de roue. Il a déjà signé une myriade de décrets et veut donner l'impression que par sa seule parole, il a déjà transformé l'Amérique. Face à ce rouleau compresseur, l'Europe, qui n'a même pas été citée dans son discours, apparaît tétanisée, et surtout divisée.
Donald Trump sera investi aujourd'hui pour la seconde fois président des États-Unis. Hier, il a tenu un ultime meeting à Washington où il a réaffirmé ses intentions, notamment en matière d'immigration. Il devrait signer tout à l'heure, dès son arrivée à la Maison Blanche, plus d'une centaine de décrets destinés à appliquer son programme. Mais ici en Europe, ce retour de Trump devrait-il nous inquiéter ?
En France, la quête d'un nouveau gouvernement continue pour Emmanuel Macron. Après la parenthèse des célébrations de Notre-Dame de Paris, le président de la République a repris ses consultations à l'Élysée. Il recevra aujourd'hui à 14h tous les partis représentés au Parlement, sauf les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon et le Rassemblement national de Marine Le Pen. Objectif, échanger sur une plateforme programmatique afin d'éviter une censure du prochain Premier ministre.