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Affaire Delphine Jubillar: les fouilles près de la maison du couple

Après les gyrobroyeurs, la pelle mécanique était à l'oeuvre lundi: depuis une semaine, gendarmes et militaires ratissent un secteur de dense végétation à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, près de la maison où vivait Delphine Jubillar avant sa disparition en décembre 2020.

Ils espèrent trouver le corps de cette infirmière et mère de famille de 33 ans dont le mari, Cédric Jubillar, est mis en examen pour meurtre. Le peintre-plaquiste, qui clame son innocence, est détenu à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis le 18 juin 2021.

Le va-et-vient de véhicules de gendarmerie a repris lundi près du chemin de Drignac, après une pause au cours du week-end. Une partie d'un tronçon désaffecté est en train d'être déblayée par une pelle mécanique, a constaté un correspondant de l'AFP. Des militaires sondent le sol avec des détecteurs de métaux dans des zones délimitées par des balises jaunes, a-t-il précisé.

Même périmètre et mêmes moyens

La semaine dernière, c'est une zone située en contrebas de ce chemin, jusqu'au fond du vallon, qui a été ratissée à l'aide de gyrobroyeurs et tronçonneuses.

"Pour le moment, rien de nouveau, c'est toujours le même périmètre et les mêmes moyens qui sont mis en oeuvre" depuis une semaine, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête, évoquant une équipe d'une "centaine" de gendarmes et militaires spécialisés.

Parmi eux, une unité Fouille opérationnelle spécialisée (FOS) du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban, sollicitée dans ce type d'opérations pour rechercher des corps enfouis ou enterrés, ainsi que des experts scientifiques de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

Des fouilles de plusieurs semaines

Le secteur, situé près d'une ferme, avait déjà en partie été fouillé dans les semaines suivant la disparition de Delphine Jubillar. Il a à nouveau retenu l'attention des enquêteurs après des déclarations d'un détenu d'une cellule voisine de celle de son mari.

Il affirme que le suspect numéro un, qui nie fermement son implication dans la disparition de son épouse, lui aurait confié avoir enterré le corps non loin de la ferme, qui a brûlé depuis. Les fouilles entreprises pourraient durer plusieurs semaines, selon une source proche de l'enquête.

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