Accueil Actu Belgique Faits divers

Abdeslam et Ayari, un "duo inséparable" selon la partie civile

"Nous estimons que Salah Abdeslam et Sofien Ayari sont un duo dans ce dossier. Il est impossible de condamner l'un sans l'autre", a plaidé Me Maryse Alié, jeudi après-midi, devant la cour d'assises de Bruxelles, au procès des attentats du 22 mars 2016. Pour cette avocate et sa consœur, Me Marguerite le Hodey, même si ces deux hommes n'avaient pas connaissance du projet final, ils ont adhéré à l'idée d'un attentat.

Les deux pénalistes ont évoqué "un duo inséparable", qui présente "la même ligne de défense", à savoir de plaider l'acquittement pour les assassinats et les tentatives d'assassinat, car ils étaient incarcérés depuis trois jours au moment des attentats.

Selon la partie civile, cette défense ne tient pas la route parce qu'il apparaît clairement que les deux hommes faisaient partie de la cellule terroriste et contribuaient à ses projets. "S'ils n'ont pas pu mourir en martyr, c'est uniquement parce qu'ils ont été arrêtés et incarcérés avant que ce ne soit possible", a plaidé Me le Hodey.

Abdeslam et Ayari ont été arrêtés le 18 mars 2016, alors qu'ils étaient recherchés à la suite de la fusillade de la rue du Dries le 15 mars. Ce jour-là, la police s'était rendue dans un appartement rue du Dries à Forest, pensant trouver un logement vide ayant servi de planque à la cellule terroriste responsable des attentats à Paris. Elle est tombée nez-à-nez avec trois hommes armés : Mohamed Belkaïd, qui sera abattu, ainsi que Salah Abdeslam et Sofien Ayari, qui réussiront à prendre la fuite, avant d'être rattrapés trois jours plus tard.

À lire aussi

Sélectionné pour vous