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Le tribunal correctionnel de Dinant a condamné, mercredi matin, cinq personnes poursuivies pour des faits de vol, détention arbitraire, torture et coups et blessures volontaires commis dans la nuit du 22 au 23 août 2020 à Philippeville à des peines de cinq ans de prison avec sursis.
Ces cinq prévenus - deux hommes et trois femmes - voulaient faire avouer à la victime le prétendu vol d'une boîte qui contenait 100.000 euros, survenu lors d'une soirée passée avec quatre d'entre eux une semaine plus tôt. L'homme a été mis à nu et attaché à une chaise. Il a reçu des coups, dont un violent à l'oreille qui a nécessité une intervention chirurgicale au tympan. Il a encore subi une tentative d'étranglement et reçu des seaux d'eau froide au visage pour simuler une noyade. La victime a fini par s'accuser sous la contrainte de ce vol, alors qu'elle n'en était pas l'auteur, pour mettre fin à son calvaire.
Les avocats de la défense avaient insisté sur le fait qu'il s'agissait d'un "fait unique" dans le parcours de leurs clients et avaient tous plaidé une peine de travail. Dans son jugement, le tribunal a estimé que l'octroi d'une peine de travail n'était pas adéquat dans cette affaire au vu de la gravité des faits.
