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Comme attendu, Osama Krayem fait valoir son droit au silence

Comme cela était attendu depuis plusieurs semaines maintenant, l'accusé Osama Krayem a fait valoir son droit au silence mercredi, au premier jour de l'interrogatoire des accusés au procès des attentats à Bruxelles du 22 mars 2016.

Depuis plusieurs semaines, Osama Krayem, qui avait renoncé à se faire exploser dans le métro le jour des attaques, ne participait plus aux débats, demandant systématiquement à rejoindre la cellule du Justitia, où se tient la cour d'assises. Il a seulement assisté à quelques jours de témoignages de victimes et de parties civiles. Ces derniers jours, il avait repris son habitude de quitter la salle d'audience dès le début de la journée.

Le 1er février dernier, son avocate, Me Gisèle Stuyck, avait prévenu que son client ne s'exprimerait pas lors de son interrogatoire. "Cela n'a rien à voir avec la question des transferts", avait-elle précisé, ajoutant qu'elle donnerait un mot d'explication avant que ne débute l'interrogatoire des accusés.

La présidente de la cour d'assises a tout de même souhaité poser une question mercredi matin à Osama Krayem, lui demandant de se lever. Ce qu'il a renoncé à faire, ne daignant pas s'exprimer. Laurence Massart lui a alors demandé s'il souhaitait faire valoir son droit au silence, et l'intéressé a répondu par l'affirmative avant de retourner en cellule.

Tous les autres accusés sont restés en salle d'audience. Seul Ibrahim Farisi, qui comparait libre au procès, manquait à l'appel en début de journée.

L'interrogatoire a ensuite pu commencer. Dans un premier temps, la présidente s'intéressera à la personnalité des accusés, avant d'interroger ces derniers sur les faits de manière croisée. Bilal El Makhoukhi, qui fait partie du "groupe de Laeken", est le premier à répondre aux questions de Laurence Massart.

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