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Deux plaintes avec constitution de partie civile sont déposées par des élues visées par des insultes et calomnies sur les réseaux sociaux, rapportent mercredi La Libre Belgique et La Dernière Heure. La démarche vise à envoyer un signal aux internautes qui s'en prennent aux personnalités publiques, notamment féminines.
Marie-Christine Marghem (MR), députée fédérale et ancienne ministre de l'Énergie, a porté plainte avec constitution de partie civile contre un internaute utilisant un pseudonyme, qui a publié un montage "injurieux et calomnieux" pour l'ex-ministre, explique son avocat Me Quentin Van den Eynde.
Une seconde plainte pour injure publique avec constitution de partie civile a été déposée par le même avocat. Elle émane cette fois de la députée bruxelloise Aurélie Czekalski (MR). Son avocat la dit victime d'insultes à répétition sur les réseaux sociaux.
Le deux plaintes poursuivent le même objectif : pousser la justice "à identifier" les internautes qui se cachent derrière un pseudonyme "afin qu'ils soient tenus responsables, pénalement et civilement, de leurs actes".
En se constituant partie civile, l'avocat des deux députées veut amorcer la procédure d'instruction et ainsi éviter un éventuel classement sans suite du parquet, "ce qui peut se produire, par exemple lorsqu'une plainte est déposée devant un officier de police judiciaire qui transmet son procès-verbal au parquet".
Les deux députées entendent envoyer un signal et refroidir les ardeurs de ceux qui, de manière anonyme et sur les réseaux sociaux, s'en prennent aux personnalités publiques, notamment féminines.