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L'ancienne vice-présidente du parlement européen, Eva Kaili, a été autorisée à sortir de prison par le juge d'instruction Michel Claise. Arrêtée et emprisonnée le 9 décembre, elle aura passé un peu plus de quatre mois en prison. Elle peut rejoindre son domicile sous bracelet électronique, a précisé mercredi le porte-parole du parquet fédéral, Antoon Schotsaert.
L'avocat belge d'Eva Kaili, Me Sven Mary, a également confirmé à Belga que sa cliente est admise à la détention à domicile sous la modalité de la surveillance électronique, à la suite d'une décision du juge d'instruction lui-même. "Cette décision me semble d'une logique implacable", s'est limité à commenter le pénaliste.
Eva Kaili était la dernière des inculpés dans cette enquête de corruption au parlement européen à être détenue en prison. Tous les autres ont été soit remis en liberté soit admis à la détention à domicile sous bracelet électronique, sur décision de la chambre du conseil ou de la chambre des mises en accusation.
Eva Kaili est la seule à avoir bénéficié de ce régime de détention sur décision directe du juge d'instruction. Cette décision intervient un jour après que la chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé de permettre à Marc Tarabella de rejoindre son domicile avec port du bracelet électronique.