Partager:
(Belga) À la reprise des débats jeudi après-midi au procès des attentats à Bruxelles du 22 mars 2016, Mohamed Abrini a déploré, via son avocate Laura Pinilla, n'avoir pas pu prendre des notes sur les témoignages effectués durant la matinée. Pour des raisons de sécurité, la police refuse en effet qu'un stylo bille soit fourni à l'accusé, qui n'a reçu à la place qu'un crayon mou.
L'avocate a interpellé la présidente de la cour d'assises, en lui montrant le crayon mou. "Monsieur Abrini a essayé de prendre des notes, pour pouvoir poser des questions aux enquêteurs dans quelques semaines. Mais c'est impossible avec cela !", a-t-elle déploré. À la place, un petit crayon lui a été fourni. "Essayez de prendre note avec cela, Mr Abrini", lui a demandé Laurence Massart, la présidente de la cour. "Si ça ne fonctionne pas, nous essayerons de trouver une autre solution." Les débats ont repris jeudi après-midi avec l'audition de deux enquêteurs de la Disaster Victim Identification (DVI), le service d'identification des victimes de la police fédérale. Ils expliqueront leur rôle dans l'identification de chaque victime de l'attentat de l'aéroport. (Belga)