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"Tout n'est pas noir chez Domenico Puddu", plaide sa défense

Me Thomas Puccini, avocat de la défense, a demandé vendredi aux jurés de la cour d'assises du Hainaut de retenir au moins une circonstance atténuante en faveur de Domenico Puddu, reconnu coupable de l'assassinat de Jean-Yves Wargnies, de menaces contre Christophe Bertelli, et de port d'une arme.

Plus tôt, l'avocat général avait requis la réclusion criminelle à perpétuité, ne retenant aucune circonstance atténuante en faveur de l'homme.

L'avocat s'est penché sur l'enfance de son client, aîné de la fratrie, qui a joué le rôle de chef de famille en l'absence du père. "Tout n'est pas noir chez lui. Avant son licenciement chez Caterpillar, en 1995, son casier judiciaire était vierge. Il travaillait dans une société importante, ce qui démontre qu'il pouvait vivre avec d'autres personnes. Il a fait un burn-out, ses parents sont décédés,… Presque toutes les condamnations ont lieu durant cette période. Il a perdu pied."

En conflit avec ses voisins à Manage, Domenico Puddu s'installe dans la rue du Congo, à Marchienne-au-Pont, au début des années 2000. "Aucun riverain ne se plaignait de lui. Jean-Yves Wargnies arrive et Domenico se rend compte que son havre de paix ne va plus l'être, car le projet de Jean-Yves Wargnies est de faire un loft à louer."

L'avocat a cité plusieurs témoignages en faveur de son client, dont la psychorigidité trouverait sa source dans son éducation.

Domenico Puddu a déclaré regretter ce qui s'est passé le 30 décembre 2019, comme il l'a déclaré lors de sa dernière prise de parole. Ce matin-là, il a tiré à plusieurs reprises en direction de Jean-Yves Wargnies, le touchant à la cuisse et à la tête. Ce dernier est décédé quatre jours plus tard à l'hôpital.

La cour et le jury sont partis débattre sur la peine.

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