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"Nous avons arrêté un enfant de 13 ans": le renseignement belge enquête de plus en plus sur des mineurs "très dangereux"

Depuis 2022, les enquêtes de la Sûreté de l'État concernant des individus prêts à commettre des actes de violence concernent des mineurs d'âge dans une proportion d'un tiers, lit-on vendredi dans L'Echo et De Morgen.

Un tiers des enquêtes de la Sûreté de l'État, un service de renseignement belge, sur des individus prêts à commetre des actes de violences concerne des mineurs d'âge. "Et le nombre d'enquêtes augmente. En 2024, nous avons arrêté un enfant de 13 ans", illustre Francisca Bostyn, l'administratrice générale de la VSSE.

Trois quarts des dossiers impliquant ces jeunes étaient des dossiers ayant trait au djihadisme, selon le rapport annuel de la Sûreté de l'État.

Forte augmentation du nombre de dossiers

"Il y a une forte augmentation du nombre de dossiers et d'arrestations de djihadistes en Europe depuis 2022", commente l'administratrice générale du service de renseignement et de sécurité.

"Il s'agit surtout de jeunes qui produisent et distribuent eux-mêmes du matériel de propagande", analyse Francisca Bostyn.

"Nous les voyons moins au stade de l'exécution, mais cela n'enlève rien au fait qu'ils peuvent être très dangereux. Ils glorifient la violence.

Parfois, certains en viennent tout de même à planifier un attentat. L'année dernière, une cellule terroriste d'extrémistes musulmans - qui comprenait trois mineurs et un jeune de 18 ans - a par exemple été arrêtée alors qu'elle préparait un attentat contre la salle de concert du Botanique, à Bruxelles.

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