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Pendant la pandémie, les mesures sanitaires se sont multipliées. Nous devions notamment prendre rendez-vous obligatoirement pour aller chez le coiffeur, le cinéma, se rendre à la piscine ou encore pour accéder à notre banque. Malgré la fin de ces mesures, il semblerait que le système soit désormais ancré dans nos vies. Certains établissements continuent d'appliquer cette règle.
Lionel prend désormais systématiquement rendez-vous avant d’aller se faire couper les cheveux. Son coiffeur Luciano a décidé de maintenir ce fonctionnement depuis la crise covid : "Ça nous a été imposé et puis je l’ai adopté, puisque cela nous permet de bien programmer notre journée".
Si certains clients étaient réticents au début, ils sont aujourd’hui familiarisés avec le système. Lionel y perçoit des avantages : "Ça permet de jongler plus facilement entre le boulot et les hobbies et de pouvoir venir chez le coiffeur sans attendre deux heures sur une chaise".
Même principe à la piscine du Grand Large à Mons, la réservation est obligatoire. "C’est parfait pour moi, comme ça on est sûr d’avoir de la place", dit une nageuse.
"Je préfère venir quand ça m’arrange. Réserver, c’est organiser et je ne suis pas organisé", lance une autre personne.
La piscine songeait déjà à instaurer le système avant la pandémie, mais le covid a accéléré les choses. "La réservation, ça nous permet de garder le contrôle sur le nombre de nageurs, en fonction de la disponibilité des couloirs, ça évite en fait d’avoir des surcharges", explique Stéphanie Beer, la responsable communication.
Moins positif, le phénomène du no show. Ce sont des rendez-vous laissés vides. Ils concerneraient 25% des réservations, selon le syndicat neutre des indépendants.
On s'est enfin aperçus que réserver est plus pratique pour les commerçants et évite des disputes dans le style "j'étais devant vous" .
roger rabbit