Partager:
Le préformateur Bart De Wever réunit ce mardi les cinq partis pressentis pour former une coalition fédérale. Demain, il fera son rapport au roi et pourrait quitter le Palais en tant que formateur. Une partie des regards se tourne vers Vooruit: les socialistes flamands se laisseront-ils convaincre de franchir le pas de l'"Arizona"?
Les représentants des cinq partis pressentis pour former une nouvelle coalition fédérale se sont quittés mardi vers 16h30, après une réunion au siège de la N-VA autour du préformateur Bart de Wever. Une réunion du Bureau politique a commencé vers 17h00 chez Vooruit.
M. De Wever fera un nouveau rapport au Roi mercredi. La question se pose de savoir s'il ressortira du Palais royal avec les habits de formateur. "Avec les enjeux budgétaires qui sont devant nous, on n'a pas le luxe d'encore faire des petits tours d'échauffement. Il faut que les choses avancent, qu'elles aillent vite, qu'elles aillent en profondeur aussi", a souligné le président du CD&V, Sammy Mahdi, à l'issue de la réunion.
"Par rapport à la Vivaldi, il y a beaucoup plus de points de convergence avant de commencer. Bien sûr qu'il y aura des points à négocier mais il n'y a rien d'insurmontable. La meilleure réponse à apporter à nos concitoyens, c'est qu'on arrive à former un gouvernement rapidement après les élections. Si on peut se mettre en marche dès demain, ce serait la première fois depuis 20 ans qu'un gouvernement commence sa formation aussi tôt", a fait remarquer le président du MR, Georges-Louis Bouchez.
"Je considère aujourd'hui qu'on a assez d'éléments pour avancer. Il y a encore plus d'éléments favorables cette semaine que la semaine dernière. On a pu avancer sur certains éléments. Il y a plus de confiance aujourd'hui que la semaine dernière. (...) À nos yeux, on peut commencer une phase de formation", a-t-il ajouté. La balle était mardi en fin d'après-midi dans le camp de Vooruit.




Qu'iraient faire les socialistes dans cette galère ? Sans doute avaler des couleuvres la plupart du temps, face à une coalition de droite qui imposera sa vision néo-libérale dans les mesures indispensables sur le plan budgétaire.