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Le préformateur Bart De Wever réunit ce mardi les cinq partis pressentis pour former une coalition fédérale. Demain, il fera son rapport au roi et pourrait quitter le Palais en tant que formateur. Une partie des regards se tourne vers Vooruit: les socialistes flamands se laisseront-ils convaincre de franchir le pas de l'"Arizona"?
Ce mardi est une journée cruciale pour le préformateur De Wever. Aujourd'hui se joue tout simplement le succès ou l'échec de sa mission royale. Il va réunir les quatre autres présidents de parti avec qui il souhaite former un gouvernement fédéral. Au-delà de la N-VA c'est donc le CD&V (les démocrates-chrétiens flamands), Vooruit (les socialistes flamands), le MR et les Engagés qui seront reçus.
Quelques balises doivent être posées, notamment sur le maintien d'une norme de croissance conséquente dans les soins de santé -un point qui tient à cœur non seulement à Vooruit, mais aussi aux Engagés et au CD&V-, en matière de pouvoir d'achat ou de répartition équitable des efforts financiers. Les socialistes n'ont jamais caché qu'ils voulaient faire contribuer les plus gros patrimoines.
Une question sera posée: sont-ils prêts à se lancer dans de véritables négociations? Pour le moment, un parti a encore un peu du mal à accepter l'invitation, il s'agit de Vooruit, le parti le plus à gauche dans cette possible coalition.
Si finalement la réponse de l'ensemble des partis est positive, alors Bart De Wever pourra se rendre chez le roi demain. Il changera sans doute de casquette, il passerait de préformateur à formateur du gouvernement fédéral. Il faut savoir que c'est une étape importante, même si la formation officielle prendra encore un peu de temps. S'il échoue en revanche, le roi devra se montrer créatif.





Qu'iraient faire les socialistes dans cette galère ? Sans doute avaler des couleuvres la plupart du temps, face à une coalition de droite qui imposera sa vision néo-libérale dans les mesures indispensables sur le plan budgétaire.