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Les informateurs bruxellois ont demandé vendredi, au terme de leur mission, à sept formations de se prononcer d'ici lundi soir sur l'option d'une coalition MR, PS, Les Engagés, Groen, Vooruit, Open Vld, CD&V.
Il existe selon eux une volonté largement partagée à la fois d'avancer sur des réformes, notamment face au défi budgétaire d'un niveau inégalé en Région bruxelloise, mais aussi de coopérer avec le gouvernement fédéral dans une série de domaines. Les deux informateurs ont organisé au cours des trois dernières semaines, selon eux, plus de 40 rencontres avec les acteurs politiques bruxellois, mais pas uniquement, sans compter les nombreux contacts informels.
Il s'agissait selon eux d'un "pas en arrière, pour mieux dessiner des pistes de solution". La piste d'un gouvernement minoritaire a bien été explorée mais plusieurs partis n'y étaient pas favorables et même ceux qui étaient ouverts à cette option, ont pointé des risques de stabilité concernant cette formule.
"Notre situation politique et économique demande de la stabilité, qui nécessite une majorité au Parlement, et dans les deux groupes linguistiques. L'option d'un gouvernement minoritaire ne bénéficie pas d'un soutien suffisant, surtout vu l'ampleur des réformes nécessaires", ont souligné Mme Van den Brandt et M. De Beukelaer.
Selon ceux-ci, les vétos concernant une formule basée sur une relance de la majorité sortante n'ont pas pu être dépassés. De leur aveu, l'avantage de la formule qu'ils proposent est qu'elle rassemble les familles libérales, socialistes, centristes et Groen.
Elle bénéficie d'une majorité dans les deux groupes linguistiques et sur l'ensemble du parlement bruxellois. "Nous avons clairement entendu les craintes exprimées face à ce scénario : d'une part la loyauté envers le gouvernement fédéral, d'autre part une vraie volonté de réforme. Nous avons pu obtenir les garanties nécessaires de chacun sur ces deux points", ont-ils dit à ce propos.


















