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Les femmes de la CSC ont boxé les inégalités aux Grands Prés à Mons

Munies d'un punching-ball, une cinquantaine de militantes de la CSC Mons-La Louvière ont invité mercredi matin le personnel et la clientèle de la galerie commerciale montoise des Grands Prés à boxer les inégalités de genre, à l'occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Dans le cadre de leur campagne "Super Maria se bat pour de Super jobs", les militantes syndicales, en collaboration avec la CNE, ont installé "un punching-ball avec des cibles symboliques" représentant des inégalités entre les femmes et les hommes et ont invité les passants à les "boxer", a expliqué Marie Marlier, porte-parole de la CSC.

"Les métiers où les femmes sont majoritaires sont essentiels, mais ils sont pourtant encore moins bien valorisés et connaissent des conditions de travail très précaires", a-t-elle dénoncé. "Notre présence" dans cette galerie marchande "veut notamment mettre l'accent sur le secteur du commerce. Celui-ci compte 61% de travailleuses, qui ne disposent que de contrats temporaires, de temps partiels et pour qui l'écart salarial par rapport aux hommes est très important", a-t-elle relevé.

"De façon plus générale, nous mettons en avant la pénibilité du travail, la réforme des pensions qui discrimine les femmes, les bas salaires, les allocations sociales basses, le statut de cohabitant, le temps partiel involontaire", a listé Marie Marlier.

Le 8 mars marque la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l'occasion de mettre en lumière les profondes inégalités de genre qui subsistent. À titre d'exemple, l'écart salarial entre les hommes et les femmes s'élevait en 2020 - dernières données disponibles - à 21,6% au détriment des secondes. En corrigeant la durée de travail - qui neutralise le fait que les femmes travaillent davantage à temps partiel -, il atteignait encore 8,5%.

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