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La suppression des commissions communautaires prônée par l'Open Vld va à l'encontre des intérêts des néerlandophones à Bruxelles parce que le service néerlandophone dans la capitale est seulement garanti par la présence flamande, a affirmé mardi la cheffe du groupe N-VA au parlement bruxellois, Cieltje Van Achter. Le ministre CD&V du gouvernement flamand, Benjamin Dalle s'est également montré très peu convaincu par cette proposition.
Réduire la taille du parlement bruxellois de 89 à 50 sièges avec des listes mixtes, simplifier au maximum les structures communautaires et encourager la fusion des communes de moins de 100.000 habitants. Telles sont quelques-unes des propositions que le ministre bruxellois du Budget, Sven Gatz, et la secrétaire d'État fédérale, Alexia Bertrand, ont fait approuver par le congrès de l'Open VLD.
Pour la cheffe de file de la N-VA au parlement bruxellois, le ministre libéral flamand des Finances de la Région tente ainsi de détourner l'attention de ses propres échecs politiques. "L'Open VLD est aux commandes de la Région depuis le changement de siècle. Rien ne l'empêche de mieux organiser Bruxelles dès aujourd'hui. Au lieu de lancer des petits ballons d'essai, le ministre ferait mieux de s'occuper de son budget. Les déficits prennent des proportions helléniques", a-t-elle commenté.
De son côté, la députée du Parlement flamand Annabelle Tavernier, également citée dans le communiqué, s''est demandé si l'Open Vld voulait vraiment démanteler la présence flamande à Bruxelles et confier l'organisation des écoles flamandes aux francophones. "La solution pour une Bruxelles plus efficace ne passe pas par moins 'flamand'", a-t-elle commenté.
Pour le ministre flamand des Affaires bruxelloises, Benjamin Dalle (CD&V), la suppression de la Commission Communautaire flamande de Bruxelles balance par-dessus bord toutes les garanties d'une offre de service flamande forte.