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Pascal Smet tente de convaincre en livrant des documents mais la pression reste maximale

Le secrétaire d'État en charge des Relations internationales de la Région bruxelloise, Pascal Smet, a longuement défendu sa cause vendredi après-midi devant les députés bruxellois, en expliquant en détail sa ligne de conduite dans le dossier de la présence du maire ultra-conservateur de Téhéran ainsi que de 14 Iraniens au Brussels Urban Summit.

Il s'est cependant trouvé seul, comme membre du gouvernement bruxellois, devant les très nombreux députés de l'opposition et de la majorité venus lui demander des comptes, en séance plénière du Parlement bruxellois.

Il a notamment indiqué n'avoir exercé aucune pression sur les Affaires étrangères. Il soutient que s'il avait reçu un avis motivé de refus des instances fédérales compétentes pour la délivrance de visas, il s'y serait rangé.

Le secrétaire d'État a remis au Parlement, selon lui, tous les documents relatifs aux échanges qu'il a eus en matière d'invitations et de délivrance de visas aux représentants iraniens. Il a invoqué le caractère mondial, voire onusien de ce rassemblement de villes, qui jouent un rôle de plus en plus grand dans la diplomatie internationale, et n'avoir eu aucun contact particulier avec ces mêmes représentants iraniens.

Mais il n'a visiblement pas convaincu tous ses partenaires de majorité, dont plusieurs ont rejoint l'opposition pour faire part de leur amertume de ne pas avoir entendu de demande d'excuse à l'égard des victimes du régime iranien et de la diaspora iranienne.

Au terme du long débat d'actualité, le président du parlement Rachid Madrane (PS) a suspendu la séance pour réunir le bureau élargi, afin de convoquer rapidement une commission des Affaires générales qui examinera les documents remis par le mandataire Vooruit au Parlement au moment de sa prise de parole.

Dans l'opposition, plusieurs voix se sont fait entendre pour réclamer sa démission.

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