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Au cours des trois dernières années, 3.116 candidats militaires ont renoncé à leur formation en cours dans les rangs de l'armée. Il s'agit de 44% de départs prématurés, rapportent Gazet van Antwerpen, Het Belang van Limburg et Het Nieuwsblad lundi sur base des chiffres du syndicat militaire ACMP.
"De la sorte, la Défense ne va jamais obtenir le rendement escompté de son investissement dans le personnel. Nous l'avons chiffré: la Défense perd chaque année 50 millions d'euros", assure Yves Huwart, président de l'ACMP.
"Au sein d'une entreprise, il serait inacceptable pour un conseil d'administration d'avoir un si haut pourcentage de départs structurels des nouvelles recrues. Mais à la Défense, au niveau du chef d'Etat-major ou des cadres supérieurs, aucune responsabilité ne doit être assumée à cet égard. Tant que les personnes responsables au sein de l'armée ne doivent pas être évaluées sur des objectifs clairs, nous allons, je le crains, continuer à donner des coups d'épée dans l'eau".
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