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Un total de 40.000 policiers et gendarmes, dont 5.000 à Paris et en proche banlieue, seront mobilisés jeudi soir pour faire face aux éventuelles violences après la mort du jeune Nahel, a indiqué le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin, depuis Mons-en-Baroeul (Nord).
C'est "quatre fois plus" que les effectifs déployés dans la nuit de mercredi à jeudi où "9.000" forces de l'ordre étaient engagées, dont 2.000 sur la "plaque parisienne", a-t-il ajouté.
Cette déclaration intervient après "des scènes de violences" contre "les institutions et la République" qui sont "injustifiables" a indiqué jeudi matin le président français Emmanuel Macron, après une nouvelle nuit d'embrasement des quartiers populaires provoquée par la mort d'un adolescent tué par la police.
Face à cette situation, le déclenchement de l'état d'urgence n'est toutefois "pas une option envisagée aujourd'hui", a indiqué jeudi une source gouvernementale à l'AFP.
Plusieurs voix à droite et à l'extrême droite réclament l'instauration de ce régime d'exception, qui avait notamment été déclaré lors des émeutes de 2005. Mais jeudi matin, lors de la cellule interministérielle de crise présidée par le président Emmanuel Macron, aucun cadre du ministère de l'Intérieur ni aucun préfet "n'a exprimé le besoin d'activer ce dispositif", a souligné une autre source au sein de l'exécutif.