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Embarquez à bord d'un F16 belge avant le 21 juillet: des images impressionnantes !

Comme chaque année, la fête nationale est l’occasion d’un défilé aérien très attendu. Cette année à l’occasion des 10 ans de règne du Roi Philippe, dix avions F16 seront dans le ciel et salueront la foule et le souverain au-dessus du palais royal. Nous vous faisons découvrir en exclusivité les coulisses de cette préparation minutieuse sur la base aérienne de Florennes avec des images embarquées inédites et spectaculaires. 

Le commandant des F16, basé à Florennes, se prépare pour le défilé du 21 juillet. Tout commence par un bruit de diesel... Son avion se prépare à rejoindre les autres appareils sur le tarmac. Un déplacement à vitesse réduite qui contraste avec la puissance d’un avion qui peut dépasser les 2000 km/h.

Alors que l’activité est intense sur les pistes, un technicien, joue les pilotes le temps de transporter le F16 sur son emplacement : "Je suis à l'intérieur de l'appareil pour sécuriser en cas de rupture avec le véhicule pour pouvoir le stopper le plus vite possible", explique-t-il.

On sait exactement ce qu'on a à faire, ce qu'on doit voir, ou pas voir.

Il est temps pour Pierre d’entrer en action. Sa mission est essentielle : s’assurer que le F16 du commandant soit parfaitement opérationnel. "Ça fait un peu plus de trois ans que je travaille sur les F16. On commence à avoir l'habitude. Ça devient machinal, avec le temps. On sait exactement ce qu'on a à faire, ce qu'on doit voir, ou pas voir", nous raconte-t-il.

Chacune de ses actions obéit à une séquence immuable pour s’assurer que la sécurité est optimale. "Je vais préparer ses sangles pour lui faciliter l'accès au cockpit. Je vais enlever les pins de sécurité qui empêchent, par exemple, la verrière de s'éjecter. Tout ça, je vais le ranger afin qu'il n'ait pas à le faire", complète Pierre.

Décollage, direction le Palais Royal

Le major entre en scène. Pilote de F16 depuis 20 ans, engagé en Afghanistan, en Irak ou encore en Syrie, il est une référence. Arrivé près de son imposant appareil, il demande : "l'avion est bon ?", "il est prêt à voler", répond le technicien.

Comme à chaque fois, le commandant fait le tour de son appareil. C'est l'un de ceux qui participeront au défilé du 21 juillet. Au bout de ses ailes se trouvent des missiles... factices. Ils servent à "simuler l'aérodynamisme", justifie le major, "mais ce sont des missiles d'entraînement".

Nous allons mettre en l'air dix F16 en formation

Une fois dans le cockpit, le pilote s’assure que le parachute, le système d’oxygène et son casque soient bien connectés. "Cette année est particulière, parce que nous célébrons les dix ans de règne du roi Philippe. Donc, nous allons mettre en l'air dix F16 en formation, ce qui va diminuer notre manœuvrabilité. Comme on vole en formation, il y a beaucoup d'inertie. En plus de cela, nous allons dépasser, à très courte distance d'autres avions, comme les Marchetti qui volent bien moins vite que nous", précise le major.

Il est temps de prendre son envol pour une ultime répétition. Le F16 rejoint les autres appareils pour les derniers réglages. Tous ne sont pas en vol, ce n’est pas nécessaire. L’objectif est de gérer les espaces et passer, à la seconde près, devant le Palais Royal.

Ça reste un rêve d'enfant

Pour ces pilotes, engagés en ce moment dans la protection des frontières notamment à l’est près de la Russie, la fête nationale est toujours un moment particulier : "Pour nous, c'est l'occasion de montrer au public ce qu'on sait faire, montrer qu'on est toujours là. Pour nous, c'est un honneur de participer à la fête nationale. Qu'on soit jeune ou plus expérimenté, ça reste un rêve d'enfant. Nous sommes toujours contents d'avoir la tête dans les nuages".

Le commandant nous offre un dernier spectacle en rase-mottes près de la piste ou plusieurs centaines de mètres en plein ciel. Un dernier regard avant de donner rendez-vous au public le 21 juillet. 

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