Le ministre de la Mobilité, Jean-Luc Crucke (Les Engagés), a appelé mardi à poursuivre "strictement" les individus à l'origine de l'alerte à la bombe qui a temporairement paralysé l'aéroport de Charleroi (Brussels South Charleroi Airport).
Un avion Ryanair posé sur le tarmac de l'aéroport de Charleroi était sous les feux des projecteurs ce mardi matin. Une alerte à la bombe a été déclenchée, les opérations de l'aéroport ont été totalement paralysées. Un périmètre de sécurité de 500 m autour de l'appareil a été établi. Arnaud, à bord du vol, décrit un moment stressant et choquant.
La grève nationale paralyse une bonne partie de la Belgique ce mardi. A l'aéroport de Charleroi, de nombreux voyageurs, parfois venus de loin, se retrouvent dans l'embarras.
Le conseil d'administration de Brussels South Charleroi Airport (BSCA) et son patron, Philippe Verdonck, ont décidé de mettre un terme à leur collaboration, indique vendredi après-midi l'aéroport dans un communiqué.
Les vacances de printemps débutent pour les élèves francophones, avec une affluence record attendue dans les aéroports belges. Brussels Airport prévoit 1,3 million de passagers, tandis que Charleroi s'attend à 600.000 passagers sur les deux semaines de vacances. L'aéroport carolo mise sur une gestion optimisée des flux.
Face aux longues files d'attente au contrôle de sécurité à l'aéroport de Charleroi, dues à une pénurie d'agents, une solution pourrait se concrétiser. Un marché public a été lancé pour désigner un second prestataire de sûreté, une mesure qui s'ajoute à d'autres initiatives visant à fluidifier le passage des voyageurs.
Ryanair demande au gouvernement wallon d'agir d'urgence face à la pénurie de personnel de sécurité à l'aéroport de Charleroi, qui a entraîné d'importants retards et des vols manqués pour des milliers de passagers. La compagnie propose plusieurs solutions pour remédier au problème.