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Ce mercredi 7 mai, bel RTL a consacré une journée d’antenne à la grande collecte finale de l’Opération Pièces Rouges. Parmi les témoignages relayés en direct par Bérénice, celui de Kate, grand-mère d’un bébé atteint d’un neuroblastome, a profondément ému l'animatrice.
De 8h30 à 15h30, les animateurs de bel RTL, Bérénice, Léon, Fabrice Collignon et Sandrine Corman, ont accompagné en direct la dernière étape de l’Opération Pièces Rouges. Entre appels aux dons et élans de solidarité, la journée a été rythmée par des témoignages poignants. Celui de Kate, invitée en studio par Bérénice, a marqué les esprits.
Il a été diagnostiqué à cinq mois avec un neuroblastome
Kate est devenue grand-mère il y a huit mois d’un petit garçon, Athelstan. "Il a été diagnostiqué à cinq mois avec un neuroblastome", explique-t-elle. Ce cancer rare du système nerveux touche principalement les enfants et, dans son cas, la tumeur est localisée entre la vessie et la colonne vertébrale. Elle pourrait même avoir envahi le canal rachidien.
Face à l’urgence, l’enfant a été immédiatement placé sous chimiothérapie. "Il en a subi quatre. Les trois premières ont été bien tolérées, mais la quatrième est plus compliquée. Son système immunitaire est affaibli. Il est hospitalisé, en quarantaine, après avoir contracté des virus." Malgré tout, Athelstan garde une force remarquable : "C’est lui qui nous tenait debout jusqu’ici, avec ses rires", confie Kate.
À cinq mois… c’est totalement injuste
L’émotion est vive en studio. "À cinq mois… Vous qui nous écoutez, vous qui avez des enfants : c’est totalement injuste", réagit Bérénice. Face à la détresse, Kate tient bon : "Il ne faut pas pleurer", dit-elle avec dignité, saluant au passage le travail exceptionnel du personnel soignant de l’Hôpital des Enfants Reine Fabiola (HUDERF).
Demain, son petit-fils doit subir une nouvelle IRM, à condition que la fièvre tombe. "On espère que la tumeur se sera désolidarisée de la colonne, pour envisager une opération."
Donnez, même 50 centimes ou un euro
Kate le rappelle : chaque don compte. "Je dis à tout le monde : donnez. Même 50 centimes, même un euro. Parce que grâce à ces dons, on fait des progrès. On aide des enfants comme mon petit-fils." Et d’appeler à prolonger l’élan de solidarité, au-delà de cette journée spéciale.
