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La Bourse de Paris baissait légèrement de 0,37% mardi, nerveuse avant les chiffres du PIB de la zone euro et les réunions des banques centrales américaine et européenne plus tard dans la semaine.
L'indice vedette CAC 40 cédait 26,09 points à 7.055,92 points vers 10H00. Lundi, la place parisienne a commencé la semaine sur une note prudente, reculant de 0,21%.
L'agenda du jour est chargé en indicateurs macroéconomiques, particulièrement en zone euro.
En France, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) a atteint 2,6% en 2022, marquée toutefois par un ralentissement au quatrième trimestre (+0,1%) en raison d'un net recul de 1,3% de la consommation des ménages en décembre.
"Alors que l'économie se porte mieux que prévu et échappe à la récession, le pic d'inflation est encore à venir", commente Charlotte de Montpellier, économiste d'ING.
La hausse des prix à la consommation s'est légèrement accélérée en janvier, le taux d'inflation atteignant 6% sur un an après 5,9% en décembre, selon une première estimation de l'Insee.
Charlotte de Montpellier estime que "les perspectives économiques françaises sont incertaines mais loin d'être dramatiques".
Plus tard dans la matinée, les investisseurs prendront connaissance de la croissance de la zone euro au quatrième trimestre, chiffre clef dans un contexte de craintes de récession.
En Chine en revanche, l'activité manufacturière a connu en janvier un rebond inattendu après quatre mois de contraction, à la faveur d'une reprise de l'activité depuis la levée des restrictions sanitaires.
Selon le FMI, qui a relevé lundi ses prévisions, une croissance mondiale de 2,9% est attendue en 2023, le spectre d'une récession s'éloignant en Allemagne et en Italie, et plus largement, en zone euro, tandis que la réouverture de la Chine devrait soutenir l'économie.
Les réunions cette semaine des banques centrales américaine et européenne occupent également les esprits des investisseurs.
Un ralentissement des hausses de taux aux Etats-Unis est largement anticipé de la part de la Réserve fédérale (Fed), avec une augmentation de 0,25 point de pourcentage.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait, elle, poursuivre sa dynamique avec une hausse de taux de 0,5 point de pourcentage.
Pour ajouter un peu plus à la nervosité ambiante des salles de marchés, une nouvelle vague de résultats d'entreprises sera publiée ce mardi.
Seb énergisé
Le géant français du petit électroménager Seb grimpait de 6,93% à 94,95 euros, après avoir annoncé lundi des résultats supérieurs aux attentes des analystes. Son chiffre d'affaires provisoire a légèrement baissé de 1,2% en 2022 mais Seb se montre un peu plus confiant sur sa rentabilité.